Les jours se suivent et ne se ressemblent pas forcément sur le front de la communication de la PS4. On sent que la question de l'occasion reste ainsi des plus complexe. Dernier exemple en date avec les propos sibyllins tenus par Michael Denny, vice-président des Worldwide Studios de Sony :

C'est un sujet d'une importance capitale et je comprends qu'il revienne en permanence sur le tapis, car les gens veulent connaitre notre position exacte à ce sujet.

Evidemment, nous savons ce que veut la communauté des développeurs et des problèmes que l'industrie dans son ensemble a avec ces choses (le marché de l'occasion). Je pense que le moment venu, tout cela deviendra plus clair.

Ce n'est pas quelque chose sur lequel je pense avoir d'autres annonces ou commentaires à faire, au-delà de reconnaître qu'il s'agit d'une question capitale et que, bien entendu, nous ferons ce qui est juste.

Reste à savoir ce qui est juste. Et pour qui.

N'oublions pas que dans ce débat, il existe deux sons de cloche. Celui des joueurs (et des boutiques) souhaitant le maintient de l'occasion et celui des développeurs/éditeurs qui ne touchent aucun revenu de ce marché juteux. Et s'en plaignent... Ce qui est juste pourrait donc être de "tenter" de contenter tout le monde. Pas de blocage brutal pour les joueurs, mais un moyen de récupérer un peu d'argent pour les éditeurs/développeurs. 

Une chose semble claire : si la PS4 ne bloquera pas au niveau hardware le marché de l'occasion, rien n'indique dans cette réponse que la liberté ne sera pas offerte aux éditeurs de pouvoir intégrer des "Pass Occasion" permettant de récupérer quelques deniers lors de la réutilisation d'un jeu... par une autre personne que son acheteur initial. De nombreux éditeurs pourraient activement pousser en ce sens.

De l'occasion oui, mais à quel prix ?

-Via-