George Hotz, plus connu sous le pseudo GeoHot est un des hackeurs les plus populaires de ces dernières années. Le jeune homme est notamment célèbre pour son jailbreak de l'iPhone, mais aussi pour avoir été le premier à passer outre les protections de la PS3 de Sony. Suite à cette prouesse il s'est attiré les foudres du géant nippon et a alors eu affaire avec la justice. Comme tout bon hackeur qui prend sa retraite, l'homme avait finalement décidé de ne plus exercer dans ce domaine, et avait trouvé un boulot sympathique en tant que responsable de la sécurité informatique dans une petite société américaine, Facebook.

Bref, maintenant que vous voyez qui est George Hotz, nous apprenons aujourd'hui que le petit génie en informatique a été reçu chez Sony alors que la société traversait une des périodes les plus noires de son histoire, le piratage du Playstation Network. Le but de cet entretien était simple, comprendre comment GeoHot s'y était pris pour pirater la PS3. Imaginez donc, le jeune geek au bureau racontant pendant plus d'une heure la méthode qu'il a utilisée pour réduire à néant la sécurité de la console... Sécurité qui devait être assurée par son auditoire. Plutôt amusant.

En outre, à cette époque, les relations entre GeoHot et Sony étaient très tendues, c'est pourquoi le site NewYorker décrit un jeune homme nerveux, mais curieux, lors de son arrivé au bâtiment de Sony. George aurait d'ailleurs déclaré ne pas avoir été très rassuré lorsqu'il se rendait à ce rendez-vous, déclarant :

S'il y avait eu des avocats là-bas, j'aurais vraiment été le plus gros trou du cul de l'histoire.

Jim Kennedy, vice-président des communications stratégiques de Sony US, a quant à lui déclaré :

Nous sommes toujours intéressés par l'exploration de toutes les voies permettant de mieux protéger nos systèmes et nos consommateurs.

Derrière cette histoire sympathique, on espère surtout que cela a été productif et que Sony a compris les erreurs qui ont été faites dans le passé. Le but étant évidemment d'éviter qu'une nouvelle crise comme celle que nous avons connue l'année dernière ne se reproduise.