Trouver l'équilibre entre la simulation et l'arcade dans un jeu de pilotage d'avions n'est pas chose aisée comme nous avons pu le constater avec IL-2 Sturmovik : Birds of Prey, du même développeur. Mais cette fois Gaijin Entertainement semble avoir trouvé le bon compromis en proposant pas moins de quatre niveaux de pilotage.

Easy to pick up, hard to master

Même si nous n'avons pas encore eu l'opportunité de le vérifier par nous-mêmes, Birds of Steel mettra à la disposition des joueurs quatre jouabilités en fonction de leur niveau. Les "contrôles simplifiés" permettront de réaliser des acrobaties sans trop s'inquiéter de l'état de leur avion, tout comme dans le mode "réaliste", à la différence près que les dégâts seront, avec ce dernier, pris en compte lors des manoeuvres. En "contrôles simulés", vous n'aurez que peu d'aides au pilotage (comme à l'époque) et il faudra bien anticiper les trajectoires des adversaires tout faisant attention aux conditions climatiques et à l'état de votre coucou. En effet, les zings de la guerre 39-45 ne sont pas aussi réactifs qu'un Mirage 2000... Enfin, la jouabilité "Custom" donnera accès à plusieurs paramètres à régler avec une vue cockpit appropriée. Reste à savoir si Gaijin réussira, contrairement à IL2-Sturmovik, à proposer un challenge de taille même dans les modes aux contrôles aisés. Terminons ce tour d'horizon de la jouabilité en soulignant que des conditions climatiques aléatoires viendront altérer le pilotage et la ligne de mire. Vous l'aurez compris, l'idée est ici de commencer facilement tout en gagnant en maîtrise afin de dominer parfaitement son avion pour mieux se lancer ensuite à l'attaque du vrai challenge, celui de piloter de manière réaliste. Evidemment, rien ne vous empêche de garder les "contrôles simplifiés" si vous tenez simplement à tomber des avions ennemis dans le mode campagne, par exemple.

Contexte historique chargé

Les développeurs ont choisi la période 39-45 dans le but d'offrir aux joueurs pas moins de 106 avions customisables (visuellement) à souhait, ainsi que des événements particuliers. Introduits par le biais de vidéos historiques, les conflits vous permettent de profiter d'avions britanniques, russes, italiens, allemands, etc. Chose intéressante, il se peut que les missions évoluent en fonction de vos actions mais sans pour autant sortir du contexte réel. Nous ne sommes pas là pour refaire l'histoire mais pour y participer. Néanmoins, des objectifs dynamiques viendront parfois modifier le cours d'un vol pour plus de variété. En multijoueurs (ou en solo dans un mode dédié), le joueur participera à des joutes aériennes contre d'autres concurrents (ou I.A) pour contrôler des territoires. Les parties seront ainsi dynamiques et il faudra souvent revenir sur les zones pour les reconquérir. Ceci afin de récupérer des points d'expérience pour customiser vos avions via des peintures, des médailles, etc. Enfin, les missions seront, a priori, variées avec de la destruction de flottes mais aussi des escortes, des attaques au sol, des bombardements et j'en passe.

Difficile de se distinguer dans un jeu du genre mais Gaijin Entertainement semble compter sur une narration soutenue, un pilotage à mi-chemin entre simulation et arcade et des missions annexes, ainsi que du jeu en ligne avec de la conquête de territoires, pour faire la différence. Il est vrai que les amateurs de la catégorie n'ont pas vraiment de quoi être satisfaits aujourd'hui sur les consoles HD, c'est sans doute pourquoi Birds of Steel a pas mal de chances de trouver un public. Rendez-vous aérien fixé au 30 mars sur Xbox 360 et PlayStation 3.