La nouvelle vient de tomber : Nintendo nous informe qu'elle a eu gain de cause dans le procès qui l'opposait à des sociétés en France, qui vendaient des linkers (permettant de copier des jeux vidéo), en toute légalité en France. En fait, la législation était floue à ce niveau, comme chacun sait.
La Cour d'Appel de Paris vient donc de rendre son verdict, et la société de jeux vidéo s'est fendu d'un communiqué, dans la foulée, que voici en intégralité.
Ce mois-ci, la France rejoint la liste grandissante des pays prenant une position ferme face à la piraterie des jeux vidéo. Par une décision du 26 septembre 2011, la Cour d'Appel de Paris a condamné la société Divineo Sarl et cinq autres sociétés pour avoir importé, vendu et distribué des dispositifs de copiage de jeux vidéo, communément appelés linkers en France. La Cour d'Appel a prononcé de lourdes condamnations pénales incluant des amendes jusqu'à 460 000 euros, des dommages-intérêts pour un montant total de plus de 4,8 millions d'euros, et dans certains cas des peines d'emprisonnement avec sursis.