L'arrivée des Motion Controllers et autres caméras a inquiété certains joueurs. Et ce ne sont pas les records de Kinect : 10 millions de ventes pour autant de jeux, qui les rassureront quant à l'avenir des manettes traditionnelles. 

Pour autant, les titres exploitant le Move offrent, le plus souvent, une alternative à la manette. Quant aux jeux Kinect valables, on les compte sur les boutons d'un pad, justement... Il n'y a donc pas de quoi être alarmiste, même si la fin d'année dernière aurait pu nous laisser croire que l'avenir sans manette était très proche...

Richard Marks, créateur du PS Move et du PS Eye, explique dans une interview à Gamasutra, qu'il n'y aurait aucun intérêt a proposer des jeux et des machines n'utilisant que des motion controllers. 

J'ai dit, dès le début, que nous n'essayons pas de nous débarrasser de la manette traditionnelle. 

Il ajoute : 

La manette traditionnelle demeure intimidante pour certains publics, et peut-être que ceux-là apprécieraient plus le Move. Je pense donc que proposer plusieurs manières de jouer aux gens est le meilleur choix actuellement. Je pense juste que le Dual Shock est mieux pour certaines expériences et le Move meilleur pour d'autres. 

Mark en profite pour gentiment tâcler la caméra Kinect de Microsoft (après tout, ça ne coûte rien) : 

Vous avez besoin d'une plus grande fidélité de la reproduction des mouvements (avec une caméra) pour obtenir un contrôle équivalent à ce qui est disponible aujourd'hui avec la manette ou le Move.

Comme ça au moins, les choses sont claires. Les manettes ont encore de beaux jours devant elles chez Sony, et Microsoft devrait revoir sa copie, d'après lui. C'est bien envoyé même s'il ne faut pas oublier que la firme de Redmond vendait son Kinect comme un concept et pas forcément une manière "précise" de jouer. Enfin, tout dépend comment on définit "jouer aux jeux vidéo", mais cela est un autre débat.

Heureusement, tout est bien dans le meilleur des mondes puisque finalement, les grands gagnants là-dedans, ce sont nous, les joueurs, qui avons désormais le choix de gambader dans nos salon ou de rester vautrés comme des larves dans nos canapés de sédentaires.