Bloody Roar: Primal Fury

Genre :

Baston de la collection Bizar
Editeur :  Activision 
Année
de sortie :
2002
Support : GameCube

Avez-vous déjà sévèrement fantasmé sur la nudité de persos de BD tels que Donald  ou Minnie  ? Si c'est le cas, vous allez être aux anges ! Avec Bloody Roar, Activision nous signe un petit film de cul fétichiste vidéoludique assez tordu. En effet, il ne s'adresse en priorité qu'aux très rares adeptes de la discipline du Furry Fandom . Il s'agit de passionnés de personnages animaliers anthropomorphiques qui pour ressembler à leur objets de fantasme bestiaux, se griment le plus souvent possible en peluches géantes. Le pitch mêle sans complexe à la fois la déviance du Furry mais aussi la spécialité du Catfight, en nous proposant des combats roboratifs déguisés. En tous cas, les férus de productions brésiliennes interlopes zoophiles trouveront ici matière à jouir en josas. Ou pas.

Dans l'univers fermé du Furry, les rivalités et les jalousies sur la qualité des costumes de chacun sont telles que des rixes peuvent éclater à tout moment, et ce pour n'importe quel prétexte. Mais la véritable raison s'explique surtout par une pauvreté scénaristique évidente du long métrage, véritable marque de fabrique des films de boules du genre. Ainsi, la très envieuse Alice et son costume de lapin sexuel, ne pourra s'empêcher de se ruer toutes oreilles en avant sur Jean et sa tenue de Léopard façon Amanda Lear, pour en découdre avec lui dans un Catfight d'anthologie. Le reste ne sera qu'une succession de scènes hard improbables à base de mandales bien senties et d'un casting bestiaire hallucinant en terme de déguisements. Le pic de l'érectomètre sera atteint vers le dernier quart d'heure du film amateur vidéoludique, et s'avérera assez brutal mais jouissif. Jenny la Chauve-souris et Cronos le Pingouin nous offriront un finish move plutôt culte avec une position de 69 très musclée à base de brisage de nuque, pour enfin déboucher sur une séquence exquise de balls-busting avec Bakuryu la Taupe. Bref, Bloody Roar constitue une superbe entrée en matière dans le monde du déguisement poilu, pour qui n'assume pas entièrement ses tendances zoophiles refoulées, préférant pencher pour la zoocryptologie ou l'anthropomorphisme animal, des déviances sexuelles bien plus acceptables pour l'estime de soi. Enfin je crois.


Sous leurs costumes d'animaux en peluches, ça doit bander sévère !