Il fut un temps, pas si lointain, où les jeux se déroulant pendant la seconde guerre mondiale étaient aussi courants que ceux dans un univers post-apocalyptique le sont aujourd'hui. Comme d'habitude, menés par une rimbabelle de shooters se copiant les uns les autres. Apparemment, à en dégoûter Patrice Desilets qui, peu avant de prendre ses distances pour un "break créatif" d'avec Ubisoft Montréal, déclarait à MTV Multiplayer :

Je ne vois pas pourquoi nous utiliserions la Seconde Guerre Mondiale comme toile de fond. On pourrait le faire, ça fonctionnerait. Du genre, allons assassiner Hitler. Mais, vraiment ? Je sais que beaucoup réclament un Assassin's Creed Japonais, mais j'en ai discuté avec des japonais et ils disent "Ne le faites pas. On fait nos propres trucs historiques". Mais je me demande, combien de jeux peut-on faire pendant la Seconde Guerre Mondiale ? C'est la seule toile de fond dont je dirais qu'elle ne m'intéresse pas.

De quoi contredire qu'un des futurs pour Assassin's Creed III puisse se dérouler en 1939-45, une piste qu'évoquait pourtant Sébastien Puel, producteur du titre, en octobre 2009Brotherhood. Reste toujours la Révolution Française comme période en rumeur qu'il serait chouette d'explorer, non ?