À l'heure où le débat sur l'utilisation de DRM de plus en plus restrictifs fait rage, l'éditeur de jeux casual PopCap Games semble avoir lui choisi une voie plus réaliste, comme l'explique son CEO David Roberts dans une interview accordée à nos confrères de C|Net.

Nous avons des DRM dans nos jeux, mais ils sont plutôt légers. Des cracks pour nos DRM sont disponibles partout. Ma philosophie est la même que celle de PopCap quand j'y suis arrivé, c'est-à-dire d'en mettre assez pour nous protéger, mais sans incommoder les véritables clients qui ont payé. Et la distinction est subtile. Ça ne va pas me rajeunir mais quand j'ai pris possession de Pagemaker [chez Aldus Corporation] il y a longtemps, nous avions du DRM sur disquettes, et il fallait introduire les disquettes et faire plein de trucs. C'était une expérience horrible pour le client et les gens de notre service client y passaient beaucoup de temps. Et quand nous l'avons enlevé, les ventes ont grimpé. Du coup, il est devenu plutôt clair que des DRM gênants peuvent être pires que ce dont on essaie de se protéger. Et puis bon, on vend des jeux à 20$. Si les gens sont déterminés à les voler, ils les voleront.

Bon, je ne suis pas tout à fait convaincu par la terminologie utilisée (qualifier le piratage de "vol" est toujours un peu abusé à mon sens), mais ça reste un joli plaidoyer pour un peu de bon sens, dont certains éditeurs feraient bien de prendre de la graine. Je ne vise personne.