Comme le dit Julo, Ridge Racer est une institution. Depuis la première PlayStation jusqu'à aujourd'hui (et on en arrive au septième volet), la série a ses irréductibles fans, au même titre qu'un Gran Turismo. Les deux séries sont pourtant complètement différentes. Alors que Gran Turismo table sur la simulation, Ridge Racer lui ne fait pas dans le détail. On conduit de grosses bagnoles à fond les pastèques dans des circuits où les virages se prennent en drift. De l'arcade en bonne et due forme, un défouloir qui se fout du réalisme. Ce Ridge Racer 7 ne déroge pas à la règle : pas la peine de se prendre la tête à chercher à outrance la trajectoire idéale. Ici, il vaut mieux déraper au bon moment, gérer son turbo et chopper une aspiration surréaliste au bon moment.

PS3 = X360?

Pour régler cette histoire immuable de "guerre des consoles" tout de suite, à première vue, sachez que cette version n'est pas vraiment différente du Ridge Racer 6 sorti sur Xbox 360. La seule véritable nouveauté vient en fait de la jauge d'aspiration, mais graphiquement, c'est à peu près kif-kif bourricot, mis à part un grain d'image peut-être plus chaleureux sur la version Microsoftienne. Pour ce qui est de la conduite, on retrouve le même système : on pilote dangereusement et plus la conduite est sportive, plus la jauge de nitro se remplit, ce qui permet donc de mettre un coup de bourre au moment adéquat pour mettre les adversaires à l'amande. Si le style choquera les puristes du pilotage qui se prennent la tête à chercher la trajectoire parfaite, les autres (comme moi) prendront un grand plaisir sur un titre qui finalement est assez permissif en terme de conduite. Un petit écart ne fout pas forcément la course en l'air et c'est grandement appréciable.

Start your engines !

Techniquement, sans casser des briques, RR7 s'en sort pas mal. Mais il est clair qu'on ne s'extasie pas devant les décors qui, pour la plupart, sont franchement austères. Néanmoins, les nombreux modes de jeu, dont le Grand Prix, assurent des heures et des heures de courses endiablées sans refaire les mêmes circuits (Namco annonce 160 courses différentes !). Bien sûr, vous prendrez également le volant de dizaines et de dizaines de modèles de bagnoles, qui correspondent à des styles de conduite bien différents. Autrement, on retrouve bien sûr le traditionnel mode Versus mais surtout un mode online qui accueille jusqu'à 14 participants simultanément. Ca devrait être du bonheur en barre en somme, pour les fans bien sûr, mais on sera plus à même de vous décrire tout ça en détail lors du test. Rendez-vous donc d'ici au mois prochain, puisque le jeu sera disponible en même temps que la console (bah le 23 mars bande de nazes!).