Cela fait maintenant environ vingt cinq ans que la famille Belmont combat le terrible comte Dracula et ce, quelque soit le support. Leur premier affrontement remonte à 1986-1988 lorsque Simon Belmont s'introduisit dans le château du vampire sur NES.

"Vampire Killer"

Nous sommes en 1691. Dracula ressuscite et fait régner la terreur depuis son château en Transylvanie. Simon Belmont, chasseur de vampires, décide d'y mettre un terme en tuant  le comte à l'aide de son fouet, le Vampire Killer.

"La vie est dure... le jeu aussi..."

Notre ami Belmont devra donc traverser les six niveaux du titre, représentant chacun une partie du château, armé de son fouet et d'armes secondaires aux effets variés comme la hache, l'eau bénite ou encore la croix. Les premières minutes sont relativement "faciles" mais dès le troisième niveau atteint, Castlevania présente alors sa véritable nature : un jeu à la difficulté surélevé où le joueur est constamment agressé par des créatures aussi diabolique que leur maître et où le moindre saut raté entraîne la mort. Si l'armement du héros est efficace, ses mouvements, eux, sont d'une rigidité à toute épreuve empêchant ainsi d'esquiver le moindre monstre (on est très loin d'un Super Mario Bros. ou d'un Contra). De plus, certains ennemis surgiront à l'écran juste avant un de vos sauts. Malheureusement, vous avez déjà pressé la touche et vous assistez, impuissant, à la chute mortelle du chasseur de vampires. Et pour couronner le tout, des boss de plus en plus puissants, car, vous l'aurez deviné, la difficulté monte crescendo, vous attentent à chaque fin de niveau. Seul point positif de ce véritable parcours du combattant : la durée de vie. En vérité, bien que le jeu soit extrêmement court, le nombre incalculable de game over qui vous séparent de Dracula vous occupera pendant de nombreuses heures.

"Je t'aime Kinuyo Yamashita."

La réalisation, quant à elle, est extraordinaire pour une simple NES. Les graphismes sont beaux, les couleurs plutôt flashy et le level design gothique offrent à ce Castlevania une ambiance unique, très sombre mais à la fois colorée, encore jamais vu à l'époque. La bande son est d'une incroyable qualité reléguant celle de la plupart des jeux NES à simple, excusez moi du terme, merde inaudible (bon, ok, j'abuse peut être un peu). Constituée de seulement huit morceaux, dont certains sont devenus des classiques, elle appuie l'action avec une efficacité rare.

Castlevania est une perle de la NES à la difficulté et rigidité à toute épreuve. Code à respecter pour ses suites, il est un classique parmi les classiques.

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