J'lé djà moa laule.

Gta IV pour les joueurs ou "jétéha 4 jlai dpuis 2002 moi car mn oncle habite en chine lawl" pour les mythos, fut attendu avant même qu'il soit annoncé par Rockstar Games. Outre les purs mythos qui étaient persuadés qu'ils l'avaient déjà alors qu'en fait nan, nous joueurs, avions dû nous armer de patience. La conséquence de cette attente interminable était dûe aux nombreux retards que le soft a subi. Fort heureusement, Rockstar games nous amadouait en lâchant des screens que casual, core ou hardcore-gamers ne pouvait s'empêcher de contempler. Trois types de joueurs aux attentes complètement différentes, mais qui pourtant rêvaient tous d'avoir ce jeu dans leur salon. GTA ou l'art de réunir tout le monde ...

GTA-like, un évènement.

Avant d'avoir créé son propre genre, nommé GTA-like, Grand Theft Auto était juste considéré comme un simple jeu d'action. Le premier opus sorti en 1997 sur PC et Playsation n'avait pas déchaîné les foules et cela est normal. Moteur graphique pas top, champ de vision plus que minime, jouabilité très douteuse et j'en passe. Cela fut de même pour l'addon et GTA II tout deux distribués 2 ans plus tard. En 2001 par contre, avec l'arrivée de GTA III, la chose fut toute autre, puisque la vue du-dessus fut remplacé par une sublime 3D et par un gameplay beaucoup plus poussé offrant une multitude de mouvements dans une ville nommée Liberty-City. Le nom de la ville ne fut pas choisi par hasard, puisque la liberté atteignait vraiment son paroxysme. A rappeler tout de même que GTA III n'est pas le ténor du genre, d'autres jeux offrant un semblant de liberté comme Driver ou encore Shenmue étaient sortis bien avant. Mais seul le jeu de Rockstar-games arriva à s'imposer auprès du grand-public, certainement grâce à ce côté amoral que possède la série. Qui d'ailleurs, rappelons-le, a bien fait parler Famille de France et un célèbre avocat américain et, dont GTA IV n'arrangera pas leur quotidien.

Mal rasé, mal habillé

Son nom est Niko Bellic, un type de l'Europe de l'est, de taille moyenne, pas rasé depuis quelques jours, au gros nez et dont les habits font vraiment penser à certains manouchs. Venu sous les conseils de son cousin Roman Bellic (en surpoids) qui lui promet une vie qui tue tout avec gonzesses et, frics à n'en plus savoir quoi foutre, Niko se rendra bien compte que le rêve américain décrit par son cousin va vite tourner au cauchemar. Puisque dès son arrivée, Niko est mis dans l'ambiance, entreprise de taxis plus que puante aux échanges d'argent très douteux, avec en prime, un supérieur hiérarchique qui, apparemment ne vaut mieux pas embêter. Welcome to America !
Une trame scénaristique et un héros qui change radicalement avec les autres opus de la série, exit les Tony Ciprianni, les Tommy Vercetti et tous ses héros qui n'avaient les boules de queue dal (au point même de voler en jet-pack tranquillou). L'ambiance se veut plus réaliste, plus sérieuse et ce côté ironique qu'avait pour habitude de faire le charme de la série s'est estompée. On le remarque grâce aux répliques des protagonistes qui sont atteint d'un tourette et lâches des : "Fuck" "Damn" "WTF" toutes les 5 secondes, c'est lourd et ça casse énormément l'envie de s'intéresser au scénario.
Fort heureusement, les caméos fait à certains films, ou encore à d'autres médias, sont encore présents. On esquiche donc un sourire quand on aperçoit, par exemple, un clin d'œil fait à Terminator 2 ou encore à Chuck Norris. Évidemment, il y en a plein d'autres, mais je vous laisse le soin de les découvrir.

Comme en vrai.

Répondre au téléphone portable, manger dans la rue, se faire arrêter par les forces de l'ordre, conduire sa voiture, traverser les rues, dealer dans les HLM, c'est dans cet univers semblable au nôtre que Niko Bellic va s'aventurer, dans un New-York modélisé à la perfection jusqu'au moindre détail, au point même où toutes les briques des maisons sont parfaitement réalisées. Le tout mélangé à une certaine chute de framerate assez énervante et assaisonné par un clipping affolant, pas grave, pour la surface parcourue, le jeu est une prouesse technique. Surtout pour les expressions des visages, on distingue clairement quel type de sentiment ressentent les protagonistes. Vous le remarquerez énormément lorsque vous aurez le choix de tuer ou de laisser en vie certaines personnes lors de missions. Même si cela ne change guère les choses vis a vis du scénario, on peut applaudir ce genre de choix. S'il y a bien une autre chose qu'on pourrait acclamer dans le soft de Rockstar Games, ce sont les scènes de gunfights, qui sont désormais, passées à une vue à l'épaule, ce qui offre plus de précision et un champ de vision bien plus grand. La jouissance de ces scènes viennent aussi du fait qu'il faudra utiliser "l'environnement" à votre disposition, puisque vous pourrez désormais vous plaquer contre un mur, faire des roulades, s'accroupir ... Toutes ces actions se réalisent avec joie et intuitivité. On pourrait, par contre, regretter que le panel d'armes ne soit pas aussi étoffé que dans San Andreas.

L'abus d'alcool est dangereux pour la santé

Si conduire bourré est dangereux, c'est quand même marrant, enfin ... Seulement dans GTA IV. Vous appelez un poto via votre portable, vous lui dites de boire un coup dans un bar et hop, vous avez facile 2 grammes dans le sang. On voit l'écran se flouter et le héros partir dans toutes les directions, je vous conseille évidemment de ne pas conduire dans cet état, car l'omniprésence des flics vous portera préjudice et essayer d'échapper aux poulets quand on est bourré, c'est tendu, même si la zone de recherche n'est pas bien grande ... Évidemment, avec une étoile, celle-ci n'est pas bien large. Mais si vous butez des pauvres papys et faites exploser au bazooka plein de voitures (normal quoi), vous verrez que la zone de recherche sera immense et y échapper ne sera pas simple. Même avec de superbes véhicules qui vont hyper vite, du genre : "Infernus", "NRG 900", "Turismo" etc. Par contre leur conduite est exemplaire, chaque caisse que vous conduirez aura ses propres caractéristiques, mais je conseille tout de même de faire attention à "comment vous prenez vos virages", fini la simplicité, désormais, on doit freiner (eh oui !).

Activités en tous genres.

Évidemment, se bourrer la gueule n'est pas la seule activité que l'on peut faire avec ses potes (que l'ont rencontrera au fil du jeu), l'on peut manger, aller dans un club de strip-tease, au théâtre comique (qui n'est pas drôle), jouer au bowling etc. Bien que vous privilégieriez sans doute, la bouffe et les nanas, car cela vous remettra votre santé en moins de deux. Santé qui est important de garder complète tout au long du jeu du fait que certaines missions et courses poursuites pourront être parfois fatales. Suffit d'un balle et/ou d'une cascade mal agencée pour voir votre santé se dégrader à vitesse grand "V".

Han les vilains policiers !

Dans GTA IV on pourrait regretter que le réalisme ait pris le dessus du fun, allez sur internet par exemple c'est cool, comme lire ses mails qui nous donneront des missions annexes, ou encore comme lire les news de la ville. Mais par certains moments, cela gave, comme les taxis qui ne s'arrêtent pas lorsqu'on les appelle, les conducteurs agressifs quand on leur fonce dedans, ou pire lorsqu'une caisse est fermée... On va devoir briser la vitre, connecter les câbles de démarrage et prier pour ne pas être pris en flagrant délit par des flics. C'est réaliste, ça augmente l'immersion certes, mais par moments cela frustre. Même si je sais que bon nombre de personnes aimeront ce genre de "phases".
Fort heureusement certaines choses ont été enlevées, comme le fait que nous perdions toutes nos armes quand on échouait, cela n'existe plus et tant mieux ! Un vrai gain de temps, comme la sauvegarde automatique qui se déclenche à chaque fin de mission (annexe ou pas), ou encore le portable qui nous propose de recommencer une mission si on avait échoué dans l'un des objectifs demandés. Ça épargne certains trajets, mais la plupart du temps vous utiliserez votre GPS pour pouvoir vous guider dans cette superbe ville et entre nous, c'est un vrai plaisir, conduire à New-York rien de plus beau.

Vive New-York

Le Liberty-City de GTA IV pourrait décevoir les fans de San Andreas pour son Homogénéité (?) cependant, la ville n'en est pas moins ravissante et affreusement immersive. Déambuler en 4X4 dans Middle Park (central park) en écrasant plein de passants qui font leur jogging ou encore échapper à ce nouveau système de recherche des flics est tout bonnement génial. On passe des heures à se balader, et à être surpris par toutes les possibilités qui nous sont offertes. GTA IV est bel et bien le jeu que l'on attendait, n'en déplaise aux fans de San-Andreas.

C'est laquelle la mieux steuplait ?

Si y'a encore des boulets qui hésitent entre telle ou telle version pour avoir la plus grosse et se la jouer devant les "keupains", sachez qu'aucune différence majeure n'a été découverte entre les deux versions. On pourrait critiquer la version PS3 pour son installation, mais cela réduit les chargements IG ... La fonctionnalité Sixaxis qui sert à conduire moto, bateau ou encore pour recharger son arme ne sert à rien.

CONCLUSION

Dire que GTA IV n'est pas le jeu attendu serait carrément de la mauvaise foi. Même si on sait qu'à notre époque critiquer ce qui est de bonne qualité fait intello. Le jeu de Rockstar Games est une réussite totale, un gameplay corrigé pour le bien de tous, une sensation de conduite excellente et un moteur graphique fabuleux, bien qu'un clipping et une chute de framerate soient présents, GTA IV est bien une tuerie.

Les moins :

Clipping
Chute de Framerate
Realisme parfois trop poussé
Syndrome de tourette des protagonistes

Les plus :

New-York
Scènes de gunfights
Terrain de jeu gigantesque
Liberté
Durée de vie
Sensation de conduite
Ambiance musicale