Tel le royaume qu' il décrit, Majin est un jeu poétique qui a sombré dans l'oubli. Loin derrière les monstres de marketing que sont DBZ et Naruto, ce petit jeu sans prétention mais plein d'amour  édité lui aussi par Namco Bandi ne connaitra pas le succès mérité.

C'était couru d'avance je suppose, ce genre de soft s'adresse à un public moins superficiel que le gamer landa, et je le recommande à tout les amoureux de monde féérique à la Zelda ou Prince of Persia.

Deux titres dont il s'inspire largement, pour nous offrir un univers semi open world, remplis d'énigmes, de combats épiques et de séquences de plateformes sous un décors de cité antique en ruine corrompu par les forces du mal.

 

Alors oui le scénario et loin d'être original, il va falloir libérer les lieux du mal et délivrer la princesse avec un allié de poids rencontré sur place, qui souffre d'amnésie ! Cependant le scénario reste discret, il est juste une toile de fond qui sert a mettre en avant une relation assez émouvante et sympatique entre vous le joueur, bandit de grand chemins, et une créature mythique mystérieuse.

 

Tout le gameplay repose sur cette alliance, vous allez pouvoir donner des ordres à votre copain, qui se chargera de jouer les muscles dans votre duo, pendant que vous vous occupez de trouver des objets cachés dans le décors pour décupler sa force et lui dégoter de nouveaux pouvoirs qui vous donneront accès à de nouvelles zones. Simple mais efficace, la lente acquisitions de nouvelles capacités, enrichissant au fur et a mesure le gameplay vous permet de ne pas vous ennuyer durant les longues heures de jeux que propose le soft.

Manque de moyens oblige, le titre se contente d'un moteur graphique assez daté, sans être horrible, le jeu ressemble a ce qui se faisait en début de vie de la xbox 360. Heureusement sont univers envoutant et cohérant fait passer la pilule sans trop de dommages. Un titre que je recommande à tout les amoureux des jeux d'aventure, en attendant l'arrivé un jour de The Last Guardian.