Henri de son petit nom, est issu d'une famille plutôt aristo du sud de la France : Albi.

Quand il était petit, Henri de Toulouse Lautrec était mal foutu le pauvre, il se pettait régulièrement les jambes :/ ... Résultat, il a pas beaucoup grandi et il en est resté infirme.

Sa maman qui le couvait un peu trop en a fait un cas social, alors pour couper le cordon, il n'a pas trouvé d'autres solutions que de devenir artisss !

Il est monté à Paris, a cotoyé les peintres de Montmartre (Degas...) et surtout les bordels et autres cabarets de cancans qui font tant la fierté du quartier ! Il était plutôt festif et rigolo pour les gens qu'ils le reconnaissaient, il a un peu dilapidé le pognon de maman dans la peinture et les soirées de beuveries mais finalement c'était chouette.

Ce peintre amateur du coté obscure des bas-fonds parisiens de l'époque a illustré la festivité des lieux de "perdition" de l'époque, une sorte de grunge underground avant l'heure si vous préférez !

Il s'est inspiré des peintres qu'il cotoyaient dans ses oeuvres, il aimait aussi voyager,  quelques petits emprunts aux estampes japonaises et parti-pris photographique de Courbet dans sa façon assez réaliste de représenter les sujets.

Avec des couleurs vives parfois dégoulinantes et un trait rappelant souvent une ligne d'écriture de poivrot après sa ennième absynthe, il voulait surtout représenter un mélange de plaisir, de luxure et de festivité incontrôlée et un peu la misère des conditions des femmes dans ce contexte, par la même occasion.