La montée en puissance du jeu vidéo indépendant

Le passage du jeu vidéo de la 2D à la 3D n'a pas seulement eu des répercussions sur notre façon de jouer. La démocratisation de ce jeune média a permis aux éditeurs de passer du stade de PME à celui de multinationales cotées en bourse. Afin de satisfaire le plus grand nombre possible, ces derniers ont peu à peu perdu leur passion du jeu vidéo et livrent aujourd'hui des titres génériques dépourvus d'identité propre. Face à ce phénomène, les développeurs sont contraints, à cause des enjeux économiques majeurs qui y sont liés, de se plier aux exigences de ces nouveaux requins du XXIème siècle et de laisser de côté leur fibre créative. Cependant, l'explosion des plates-formes de distribution digitalisées comme Steam, Xbox Live ou PSN (pour ne citer que celles-là), a permis à des développeurs amateurs et passionnés de s'affranchir des contraintes imposées par les géants du secteur. Kickstarter fait partie des nouveaux acteurs du jeu vidéo qui permet aux plus ambitieux d'entre nous de nous lancer en demandant aux joueurs de financer directement nos projets. Ne proposant au départ que des jeux vidéo, Kickstarter est en train de devenir, grâce au succès de la Ouya, un véritable bailleur de fonds pour la création de hardware.

Ouya, une console faite par des passionnés

Ouya est une console next-gen conçue par une équipe de passionnés, de professionnels et de gens talentueux possédant des CV en béton. L'idée de départ a germé dans les esprits géniaux de deux personnes relativement connues dans l'industrie du jeu vidéo: Ed Fries et Julie Urhman. Le premier n'est autre que l'un des pères de la toute première Xbox de Microsoft et la seconde est la chef de rubrique d'IGN dédiée à la distribution digitale.

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