Bonjour à tous,

 

Aujourd'hui, nous allons plonger dans un monde d'horreur, où l'humain en est réduit à survivre face à des ennemis qui n'ont plus rien d'humain, eux. Je vais vous parler de Resident Evil, qui a démocratisé le genre Survival-Horror sur console. Sorti en 1996 sur PlayStation, Saturn et PC, édité et développé par Capcom, beaucoup de joueurs apparentent ce titre à Alone in the Dark, créé par Frédérick Raynal sur PC en 1992.  Shinji Mikami et Hideki Kamiya ne partageraient pas cette théorie, clamant haut et fort que l'origine du titre de Capcom viendrait d'un titre japonais sorti sur NES, mais dont j'ai malheureusement oublié le nom. Resident Evil fait partie de ses jeux emblématiques qui représentent à eux seuls la première console de Sony. Le joueur y incarne soit Jill Valentine, soit Chris Redfield selon le niveau de difficulté choisi. Il s'agira pour chacun des protagonistes de survivre aux attaques de zombies et autres créatures que l'on aurait absolument pas envie d'inviter à dîner, toutes plus repoussantes les unes que les autres. Resident Evil a fait entrer la peur et l'angoisse dans de nombreux foyers.

 

Intro de Resident Evil

 

Avant toute chose, je tiens à préciser une information importante : je n'ai pas joué au remake de Resident Evil sorti sur GameCube on 2002 (parfois appelé Rebirth en France, à cause de Trazom et JulienC, deux journalistes filous qui officiaient à l'époque à la rédaction de Joypad et que l'on retrouve aujourd'hui sur Gameblog.fr), par conséquent, je n'en parlerais pas. L'ambiance pesante de ce jeu est parfaitement retranscrite conférant au joueur une impression de malaise insidieuse, même si cet état presque maladif n'atteignait pas les sommets d'un bon Silent Hill des familles. La peur de Resident Evil se situe plus dans le sursaut (qui ne se souvient pas de la scène du chien qui explose une fenêtre dans un couloir). L'enquête dans le Manoir d'Umbrella Corporation gagne en intensité à chaque pas du protagoniste que le joueur choisit. Comme si cela ne suffisait pas, il est impossible de tirer sur un ennemi en marchant, ce qui interdit toute fuite en ouvrant le feu. Et lorsque l'on se retrouve face à un boss particulièrement retors et que les munitions viennent à manquer (elles sont loin d'être en nombre conséquent), le stress et la peur atteignent un degré rarement atteint dans un jeu vidéo.

 

Resident Evil OST - Black Tiger - Battle against Black Widow

 

Je le confesse assez honteusement, je n'ai joué qu'à deux opus de la série pour le moment : Resident Evil 5 de triste mémoire pour les fans de la série apparemment et tout récemment (cela se compte en jours) à Resident Evil. J'avais largement évité de jouer à tout soft de ce genre parce que j'étais persuadé que j'aurais du mal à dormir ensuite. Il est probable que certains titres horrifiques pourraient avoir cet effet sur moi, mais je n'ai pas encore eu la chance de croiser un titre qui me fasse peur à ce point là. J'ai donc joué à RE1 pour deux raisons : la première, c'est que Resident Evil Revelations est sorti sur 3DS vendredi dernier, et que du coup, notre média parle également du reste de la série. La seconde raison est toute simple : je connais une fan inconditionnelle de la série et qui pourrait presque vouer un culte religieux à Albert Wesker. Et je dois admettre que ce type à une classe incroyable. Voilà pourquoi je me suis intéressé assez récemment à Resident Evil et franchement je ne le regrette pas. Ce premier opus a permis à la PlayStation de montrer ce qu'elle avait dans le ventre, et de fort belle manière. Chapeau bas Capcom.

 

A demain pour un nouveau jeu.

 

Vidéoludiquement vôtre,

 

 Utori

 

PS : N'oubliez pas que dans les commentaires de cet article, vous pouvez me suggérer des jeux que vous voudriez voir apparaître dans cette rubrique.