Bonjour à tous,

 

Aujourd'hui, je vais enfiler une fois de plus mon costume de Chevalier Noir avec les collants qui s'imposent pour vous parler de Batman Arkham City. Le jeu développé par Rocksteady et édité par WB Games est sorti le 18 octobre 2011 aux USA et le 20 octobre 2011 en Europe sur PS3 et Xbox 360 et le 24 novembre 2011 sur PC. Une version sur Wii U verra également le jour en 2012. Une fois de plus, le joueur incarne Batman qui se retrouve enfermé à l'intérieur d'Arkham City, la ville-prison de Gotham City où les malfrats de l'asile d'Arkham et de la prison de Blackgate vivent en liberté. Batman tient à remettre de l'ordre dans tout cela et au-delà de vouloir sortir de cette ville de fous, qu'Arkham City ferme ses portes et qu'Hugo Strange, son concepteur, soit arrêté dans sa folie. Mais c'est sans compter sur le Joker, le Pingouin, et tous les méchants de l'univers de la chauve-souris qui ne vont évidemment pas le laisser faire. Il faudra toute la force et l'ingéniosité de notre héros pour qu'il parvienne à ses fins. Notons également la participation en guest-star de Catwoman, mais j'y reviendrais plus tard.

 

Intro de Batman Arkham City (Partie 1)

 

Après le chef-d'oeuvre qu'est Batman Arkham Asylum sorti en 2009, Rocksteady avait placé la barre très haut. En 2011, Batman Arkham City surpasse son aîné en tous points. Le premier et le plus important étant qu'Arkham City est un monde ouvert, à l'opposé de l'asile d'Arkham constitué de couloirs qui pouvaient, parfois, pousser le joueur à se sentir claustrophobe. Ici, Batman vole d'un bout à l'autre de la ville-prison, l'exploration de la ville est vivement conseillée, que ce soit pour la quête du Riddler (l'Homme-Mystère) ou pour accéder à des scènes inédites que je vous laisse découvrir. L'aspect action du titre n'est pas oublié avec un système de combat toujours aussi intuitif, avec le système de combos qui donne toujours cette sensation de puissance au joueur. Néanmoins, Il est important de se rappeler que Batman est un être humain à la base, donc dès qu'il s'agit d'affronter des sbires armés, le combat devient plus subtil et plus difficile. On ne s'ennuie pas un instant dans ce jeu, et il est très difficile de reposer la manette (ou la souris) une fois l'aventure commencée. 

 

Intro de Batman Arkham City (Partie 2)

 

Dire que j'ai adoré ce jeu est une évidence. Après la claque que j'ai pris en jouant à Batman Arkham Asylum, j'attendais sa suite avec impatience. A tel point que j'avais acheté le jeu en pré-commande. Dès que j'ai commencé à jouer, j'ai retrouvé mes marques et je passais plus de temps à explorer la ville qu'à avancer dans la quête principale. Comme je l'ai dit précédemment, Catwoman fait son apparition dans ce jeu. Mais WB Games et Rocksteady ont fait une entourloupe au joueur. Catwoman, en tant que personnage jouable, n'est accessible que grâce à un code que l'on trouve que dans les boîtes de jeu neuves. Non seulement il est obligatoire d'avoir une connexion internet pour entrer ce code, mais en plus, les joueurs qui achèteront le jeu d'occasion n'y auront pas accès. Est-ce bien raisonnable de tronquer ainsi l'expérience de jeu ? Même si Catwoman apparaît dans les cinématiques, et qu'il n'est pas indispensable de jouer avec Catwoman pour comprendre l'histoire du jeu, ce procédé a provoqué un tollé parmi les joueurs, et encore aujourd'hui le débat fait rage, avec l'association UFC-Que Choisir qui vient de porter plainte contre plusieurs développeurs de jeux vidéo pour protester contre les jeux en kit, entre autres choses. Quelle est la meilleure solution pour que, financièrement, le consommateur et les concepteurs de jeux s'y retrouvent ? Le débat reste ouvert.  

 

A demain pour un nouveau jeu.

 

Vidéoludiquement vôtre,

 

 Utori

 

PS : N'oubliez pas que dans les commentaires de cet article, vous pouvez me suggérer des jeux que vous voudriez voir apparaître dans cette rubrique.