Certains d'entre vous sont collectionneurs de mangas. Et quand on a la passion d'un auteur, on essaye d'obtenir toutes ses oeuvres : Aujourd'hui : on remonte presque 20 ans en arrière avec Ai non stop.

Le concept de ces posts est simple : Parler de mangas arrêté. Déjà pour informer ceux qui veulent se lancer et les avertir qu'il faudra maintenant passer par l'occasion et ensuite parler brièvement d'oeuvres qui ont eu leur petit succès ou pas mais qui en aucun cas ne méritent d'être oubliées.

C'est le cas pour Ken Akamatsu. Ce nom est assez connu : Réalisteur de Love Hina, de Négima, il a maintenant sa réputation. Certes, le côté fan service avec des filles en petite tenue a toujours été son leïtmotiv. Mais j'aime toujours son coup de dessin et ses histoires sont divertissantes. Et pourtant, j'ai 30 piges passé.

A mon avis, s'il le voulait, il pourrait très bien passer dans le seinen. Sa façon de faire s'y prête très bien mais il reste définitivement dans le shonen. Sentiments, aventures, grandes quêtes...etc.

 

Mais pour en arriver là et réussir à créer des personnages badass comme Evangéline, il a bien fallu commencer par quelque chose non ?

Et comment découvrir l'auteur à ses débuts quand Pika édition a décidé d'arrêter la production  ?

C'est ainsi. Sa première série à Ken Akamatsu est sortie au japon en 1994. Et à l'époque je me souviens qu'elle a été éditée après le succès de Love Hina. Grave erreur. En tant que première oeuvre, elle a beaucoup de défauts : Scénario fade, personnages creux. La série ne fait que 8 tomes et les trouver n'est pas encore difficile. Comptez entre 20 et 25 euros pour obtenir les 8 tomes parfois moins.

Voilà un petit synopsis de l'oeuvre :

Hitoshi Kobe est un lycéen a qui rien ne semble réussir, étant mauvais à l'école comme au sport, et accumulant de nombreux échecs sentimentaux. Néanmoins, le jeune adolescent est avant tout un passionné d'informatique, notamment du mythe de l'intelligence artificielle. C'est ainsi que depuis plusieurs années, il a créé de nombreux prototypes de consciences virtuelles, jusqu'à arriver à Satie, son trentième prototype, qui agit comme une petite amie idéale. Mais un soir, le rêve d'Hitsohi devient réalité : à cause d'un éclair tombant sur le toit de sa maison, Satie se retrouve propulsée hors de l'écran de l'ordinateur, pour atterrir dans le monde réel !

 

Mais ignorer cette oeuvre au prétexte que c'est la première, c'est donc ignorer le chemin qu'a fait Ken Akamatsu pour déboucher sur le succès de Love Hina et par la suite de Négima. C'est une suite logique et une progression de l'auteur. D'ailleurs quand on passe de Ai non stop à love hina en tout cas dans les 4 premiers tome de Love Hina, on voit l'évolution lente de l'auteur et la modification de son coup de crayon.

Mais sachez donc que si vous collectionnez les oeuvres de ce mangaka, n'espérez plus en trouver en neuf. C'est vers l'occasion qu'il faudra vous tourner.

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