Petit rappel : Les explications historiques sont en italiques pour être différenciées du récit.

Dans ce chapitre, la seconde guerre contre le Danemark.

 

En début de partie, j'avais décidé de laisser l'ordinateur gérer automatiquement le commerce. Mais là, j'ai ai marre. Je décide d'intervenir. Enfin je gagne de l'argent car j'arrête d'importer des matières premières onéreuses. La contre partie, certaines usines ne marchent qu'un jour sur deux. Mais je m'en tape, j'ai besoin d'argent.

En 1853, des réformes fiscales me sont annoncées. L'impôt rentre mieux Je peux donc augmenter avec mon collègue le ministre de l'économie la part pour l'éducation.

La guerre de Crimée se déclenche. Les pays européens se liguent contre la Russie qui voulait conquérir l'empire Ottoman. Beaucoup viennent me voir croyant au miracle et à une extension du pays vers l'Est. La Prusse est trop faible. Et surtout, les Russes sont massés à la frontière. Ils se méfient de nous. Nous restons donc neutre. Nous formons néanmoins une alliance défensive avec l'Empire Ottoman.

Mais surtout une bonne nouvelle tombe. Malgré mon taux d'imposition, de 1836 à 1853, la Prusse a gagné un millions d'habitants passant à 16 millions.

Deux ans passent. Les innovations se multiplient, le budget est excédentaire, on est sur la bonne voie.

En 1856, les réformes de l'économie sont telles que j'annonce une grande nouvelle au roi. Nous allons pour la première fois baisser l'impôt des plus pauvres. Nous le ramenons à 60%.

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En 1857, des découvertes en médecine m'enthousiasme. La population va croitre de 0,30 % par an grâce aux avancées de la médecine.

Et cela se vérifie dès l'année suivante. De 1853 à 1858, la Prusse a encore gagné un million d'habitants. Pour les encourager, je décide de ramener la taxe sur les produits à 6 % soit une baisse de près de 10 points. Le prix des produits du quotidien baisse, le pouvoir d'achat augmente.

L'Europe me témoigne des gages de confiances. Beaucoup de pays améliorent leurs relations diplomatiques avec nous. Et en 1859, une alliance avec l'Empire Ottoman est signée pour 5 ans.

En 1860 mes efforts sont récompensés. Les ministres de l'économie et de l'industrie sont fous de joie. Ils viennent m'annoncer que de grandes réformes sont lancées pour que la Prusse rattrape sont retard.
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Ces réformes me décident : Je vais voir le roi et j'annonce qu'au vue de la bonne santé de notre économie, nous baissons l'impôt sur les pauvres à 51 % et la taxe sur les produits est ramené à 2%.

En 1861, l'Europe veut déclarer la guerre Mexique. Là, notre conseil de ministre est unanime. On s'en fout. Ce pays ne présente aucun intérêt tout comme la guerre qui se déclare entre les Etats du Nord et les Sudistes aux USA.

De 1858 à 1861, la Prusse gagne encore un million d'habitants. Tout le monde est impressionné par mes choix. Le pays se porte bien et le roi est fier de nous. D'autant plus qu'un personnage éminent vient d'arriver au gouvernement. Otto Von Bismark. C'est un personnage droit, rigide, mais ambitieux pour son pays. Tout comme moi. Je comprends très vite que je ne dois pas marcher sur ces plates bandes. Il me convoque dans son bureau.

« J'ai étudié vos 25 ans passés avec nous. Vous faites du bon travail. J'espère pouvoir travailler avec vous. »

Étonné, je lui tends la main en signe d'amitié.

Otto Eduard Leopold von Bismarck, né à Schönhausen le 1er avril 1815 et mort le 30 juillet 1898 à Friedrichsruh, est un homme politique prussien puis allemand. Il est fait comte de Bismarck en 1865, puis prince de Bismarck-Schönhausen en 1871 et duc de Lauenburg en 1890. Il est à la fois ministre-président du Royaume de Prusse de 1862 à 1890, chancelier de la Confédération de l'Allemagne du Nord de 1867 à 1871, avant d'accéder au poste de premier chancelier du nouvel Empire allemand en 1871, poste qu'il occupe jusqu'en 1890, tout en conservant sa place de ministre-président de Prusse. Il joue un rôle déterminant dans l'unification allemande.

Au début de sa carrière politique, Bismarck se fait un nom en défendant les intérêts des junkers, petite noblesse prussienne, dont il fait partie, depuis les bancs conservateurs. Il est nommé ministre-président de Prusse en 1862. Dans le conflit constitutionnel prussien, il lutte contre les libéraux pour maintenir la primauté de la monarchie. Également ministre des Affaires étrangères, il déclenche la guerre des Duchés puis la guerre austro-prussienne entre 1864 et 1866, et impose par là-même la suprématie de la Prusse en Allemagne. La guerre franco-prussienne de 1870 permet de résoudre la question allemande en retenant la solution petite-allemande, défendue par la Prusse, et entraîne l'unification allemande en 1871. Ensuite, sur le plan de la politique extérieure, il essaie d'établir un équilibre entre les grandes puissances européennes grâce à un système d'alliances.

En politique intérieure, à partir de 1866, Bismarck s'allie d'abord aux libéraux modérés, ce qui conduit au vote de nombreuses réformes comme l'institution du mariage civil, qui rencontre la résistance des catholiques, auxquels il s'oppose durement en instituant la politique du Kulturkampf. À la fin des années 1870, il se sépare des libéraux, pour renouer avec les conservateurs. Durant cette phase, sont votées les lois pour le protectionnisme et l'interventionnisme étatique. Un système de sécurité sociale est également créé. Les années 1880 sont surtout marquées par les lois antisocialistes. En 1890, les divergences de point de vue de Bismarck avec le nouvel empereur Guillaume II conduisent à son départ.

Après sa démission, Bismarck continue de jouer un rôle politique, en critiquant l'action de son successeur. Il écrit également ses mémoires, qui influencent fortement l'image que se forge de lui l'opinion publique allemande.

La seconde guerre contre le Danemark est déclarée.
Aussi, je décide de lui montrer. Cette année je fais basculer le pays en économie de guerre. Mon plan est simple : Le Danemark ne se relève pas de sa dernière guerre avec la Prusse. L'économie est à genoux. Certes, le pays est allié à la France. Mais elle même se bat contre le Mexique. Cette guerre va donc se jouer sur la vitesse. Sans déclarer la guerre, mon basculement permet à l'armée de se renforcer en quelques mois. 50 000 hommes, c'est tout ce dont j'ai besoin. Et c'est parti.

La France réagit car elle a décider de garantir l'indépendance de ce pays. En cas d'attaque, elle s'engage dans une guerre, elle attaque le Luxembourg et la Sarre. Mais je m'en fiche Sur ce front j'ordonne la retraite. Le but, gagner du temps sans perdre d'homme.. Je replis mes troupes au Nord. La France n'est pas mon ennemi. Nous conquérons rapidement la capitale du Danemark. Et nous conquérons la péninsule danoise en un an.

Et le 26 Décembre 1862, la paix est signée.

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Le Danemark est réduit à sa capitale et la Prusse a le contrôle avec la Suède de la mer du Nord et de la Baltique.

Cette paix fait que la population Prussienne atteint les 20 millions d'habitants. Et en cette fin d'année, nous faisons dons de nos technologie à l'empire Ottoman.

La Prusse passe de 5 à 3e puissance mondiale.

 

Voilà, la seconde guerre contre le petit Danemark est achevée. Le pays réduit à sa capitale ne survivra pas longtemps. Bismarck est au pouvoir. Dans cette partie, il fallait anticiper la seconde guerre du Danemark. Ici, et c'est spécifique à l'IA du jeu, la France protégeait le Danemark. Dans la réalité, ce ne fut pas le cas. La France n'a attaqué la Prusse qu'en 1870.  Cette annexion fait intégrer un peuple nordique mais protestant. L'intégration se fait aux prix de quelques révoltes. Prochain chapitre : Les deux dernières guerres de l'Allemagne : L'affrontement pour l'hégémonie Prusienne en 1866 et la fameuse guerre Franco-Prussienne de 1870.