Left 4 Dead 2
Une histoire de zombies d'infectés

Profitant de la « nouvelle » map qui est sortie récemment (ont pouvait déjà y jouer depuis un moment dessus m'enfin) je me suis dit qu'écrire un test sur Left 4 Dead 2 serait une bonne initiative pour vous forcer vous, petits lecteurs insouciants, à massacrer bons nombres d'infectés avec vos amis sur ce jeu.
Car oui, je vais souligner ce fait bon nombre de fois, ici il n'est nul question de mort-vivants mais juste de pauvres âmes infectés par un virus qui comme de par hasard est apparu aux USA (Bah oui être poursuivit dans les rues de New York, Miami ou Los Angeles ça fait plus rêver que de l'être dans celles de Chatoise-la-Marne)

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Ainsi donc l'aventure solo nous place dans la peau d'un des quatre protagonistes du jeu. Nous avons ainsi Rochelle, seule femme du groupe qui était une assistante d'une chaine télé, Ellis, qui me rappelle le scout de Team Fortress 2, Nick qui est vaguement le bad guy du groupe et enfin, le meilleur selon moi, Coach qui prouve que même lorsque l'on est gros et boiteux on peut courir aussi vite que les autres. Tout ce beau monde vagabondera donc à droite à gauche afin de trouver un moyen de se sortir de tout ce foutoir qu'est un monde remplit de dégénérés qui veulent vous manger.

Chaque campagne est illustrée par ce genre d'affiche dignent des plus grands films de série B

Le jeu est divisé en campagne qui sont elles même divisée en chapitre, à savoir qu'il y avait un total de sept campagnes avant l'arrivée de Cold Stream qui rajoute en plus les campagnes du premier opus. Niveau scénaristique ça casse pas trois pattes à un canard, globalement une campagne se passe de cette façon : Olalah nous devons nous enfuir d'ici > Hey j'ai trouvé un moyen de fuir > Il faut faire telle chose pour pouvoir nous enfuir > Nous nous enfuyons de justesse > Oups nous avons un problème avec notre moyen de locomotion (à savoir que c'est souvent un type qui s'infecte comme ça, sans raison, juste pour vous faire jouer un autre niveau sans doute) > Olalah nous devons nous enfuir d'ici > ...
Moi qui suis le premier à crier au blasphème lorsque le scénario d'un jeu est aussi construit que peu l'être une tour de trois lego je vous avouerais que ce cycle décrit ci-dessus m'a à terme énervé. Mais ne nous voilons pas la face, quand on prend ce genre de jeu on sait pertinemment que ce n'est pas pour avoir une réflexion philosophique sur le devenir de l'humanité mais bel et bien pour massacrer à la pelle tout les monstres qui nous sautent à la gorge.

Monsieur l'infecté est ronchon, maintenant qu'il n'a plus de lèvres il ne peut plus faire de duckface sur facebook

Et là nous sommes servit ! Vous pouvez mitrailler, sniper, trancher, bruler, exploser, dissoudre, démembrer ou tout bonnement éclater tout ce qui n'est pas humain. Il y a en effet bon nombre d'arme, de l'AK-47 au fusil à pompe en passant par le cocktail Molotov ou la poêle à frire vous en aurez pour tous les gouts. Mais que ceux qui craignent de trouver la tâche trop facile se rassurent. Le camp des infectés possèdent de son côté bon nombre d'atouts.
Les infectés spéciaux vous en ferons baver si vous n'êtes pas réactif. Il y a le Jockey, sorte de Golum qui vous saute dessus et vous emmène loin de votre groupe. Le Charger, qui a exercé une tierce activité trop longtemps rendant un de ses bras démesurément grand et dont le but est de vous charger pour au mieux vous emmener quelques mètres plus loin et vous marteler au pire renverser votre groupe entier et vous marteler.  Le Smoker, qui avec sa longue langue vous ligote et vous ramène à lui. Le Hunter qui est l'Altair ou l'Ezio des infectés, il plongera sur vous et vous aura dégommé en moins de deux si personne ne le tue avant. Le Boomer dont le seul but est de vous vomir sa bile au visage, voire de se faire exploser sur votre groupe libérant ce visqueux breuvage qui attirent tout les infectés comme un single de Justin Bieber attirerait toutes les décérébrées pré-pubères. La Spitter sorte de...chose vaguement féminine qui vous crachera de l'acide dessus et qui comme le boomer libère cet acide autour d'elle une fois tuée. Le Tank, méchamment endurant et méchamment fort qui peut vous balancer des voitures dessus ce qui vous tuera sur le coup. Et enfin, la seule, l'unique, la Witch, seule infectée passive du jeu elle se trouvera quelque part dans le niveau, pleurant seule dans son coin, mais si par malheur vous l'éclairez ou tirez dans sa direction vous allez passer un mauvais moment avec ses longues griffes acérées.

Si votre Rochelle fabule quant aux droits de la femme en ces heures sombres laissez la aux prises avec un petit infecté lubrique pour lui remettre les idées en place

Ainsi ce jeu est, selon moi, un jeu fait pour le multi. Tout les ingrédients y sont, des cas nécessitant l'aide d'autrui, vous êtes à terre, une meute d'infectés sur vous, heureusement que votre ami Gégé était là pour faire le ménage avant de soigner. La stratégie, vous devez maintenir votre position tandis que des vagues de plus en plus importantes d'ennemis arrivent, vite un à la galting, un au sol, deux sur les toits et en avant ! La gestion de l'inventaire, Gégé est censé être celui qui tape les mobs au corps à corps, donc je lui laisse cette tronçonneuse et je vais prendre à la place ce medikit pour le soigner s'il est blessé. Et enfin le fun, de bons moments de stress et donc de rire vous attendent quand par exemple un membre de votre groupe est perdu alors que trois Tank se baladent à côté.
En somme Left4Dead 2 est un must-have, l'un de ces jeux que l'on ce doit d'avoir. Il prouvera que vous êtes non seulement bon en génocide d'infectés virtuels mais aussi en teamplays. Et puis c'est du Valve quoi, c'est rare qu'un de leur jeu soit à jeter après tout...