Glee, c'est fini. En tous les cas pour sa première saison. Déjà renouvelé
pour une troisième série
d'épisodes avant même la diffusion entière de la
première, Glee est LE carton critique de l'année à la télévision américaine et
ce n'est pas un titre usurpé. Ce qui commençait sérieusement comme un énième Hartley Coeurs à Vif et autres niaiseries pour adolescent est devenu en
l'espace de quelques épisodes une série fraiche, pleine d'humanité, d'humour,
de non-sens délicieusement mélangé à des scénarios bien écrits et à un jeu
d'acteur (et de chanteurs) hallucinant de qualité. Le papa de Nip/Tuck, la série
géniale qui se transforme en grand foutoir dégueulasse au bout de quelques
saisons, nous offre ici quelque chose de bien plus maitrisé.

Succès oblige, les guest vont se précipiter sur cette série pour se montrer à
l'écran. Olivia Newton Jones fait donc de jolie apparition dans son propre role, quelque peut modifié sous une forme complètement haineuse et donc délectable. Après un épisode dédié à Madonna (il se dit d'ailleurs que la Saison 2
pourrait bien en avoir un, elle aussi)
et un autre à Lady Gaga, la série sait
aussi de l'aveu même de son créateur faire chanter autre chose que des titres
populaires
à sa bande du Glee Club. On retrouve alors des hits de comédies
musicales, du rock (un magnifique Dream On avec Neil Patrick Harris, Barney dans
How I Met Your Mother)
, de funk, du rap. Tout y passe, souvent un peu modifié,
jamais franchement mauvais. Tout cela accompagne un scénario bien écrit. C'est
un vrai bonheur que de découvrir cette série, ces chansons, ces acteurs de
qualité, ces chanteurs exceptionnels (pour certains) et on en revient encore
difficilement de voir qu'une série télé aussi peu attendue soit devenue à ce
point événementielle.

Glee, c'est fini. Vivement la saison 2 !