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Hier soir, la France vient de vivre l'un de ses pires cauchemars - excusez-moi, je parle en tant qu'adepte -, qui était pourtant annoncé. Cela fait 4 ans que l'entraîneur n'a pas su remporter de victoire significative, la dernière, selon mes souvenirs, remontant à France - Italie, 3 à 1 pour nos petits Bleus, à l'automne 2006.
Mais aujourd'hui, il s'agit de la Coupe Du Monde 2010, la France a eu quatre années pour se préparer, deux pour se rendre compte qu'il fallait agir. Et pourtant, rien n'a été fait.
Hier soir, le Mexique s'est imposé, comme vous le savez presque tous, sur le score de 2 à 0. Pire encore, si la France s'était battue, avait joué de malchance, avait été victime d'un mauvais arbitrage, un motif légitime nous permettrait de ne pas accuser à torts les joueurs. Mais ce n'est pas le cas ici. Car à défaut, d'avoir été réellement mauvaise, l'Equipe de France n'a jamais été bonne, à aucun moment.
Pour preuve, la seule occasion dangereuse à mettre à l'actif des Français est une frappe de Florent MALOUDA à la 58e minute. Vous aurez compris ou vu, bien que la France devait au minimum chercher un nul pour garder toutes ses chances lors du troisième match, celle-ci a véritablement tout fait pour ne pas assurer ses chances. Par paresse, par fatigue, par égoïsme, par manque d'envie, ou d'entente, je n'en sais rien, mais je pense que malheureusement, toutes les hypothèses peuvent être retenues.
Car sur un repli défensif mal joué, et une pénétration maligne de HERNANDEZ, ce dernier s'offre tout le temps de dribbler Hugo LLORIS et de marquer un but libérateur pour une équipe mexicaine, qui a montré qu'elle avait des cojones. Qui plus est, le débat était lancé, j'étais persuadé, mon entourage et moi, que si la France subissait l'ouverture du score, elle ne s'en remettrait pas. C'est exactement ce qui s'est passé. Pour ajouter à cela, les Bleus, incapables de réagir, subissent de nouveau la course de HERNANDEZ, qui est alors taclé par ABIDAL en pleine surface, preuve que son travail en défense central n'est pas le sien, mais que les choix douteux de certains justifient cette faute.
Le penalty accordé, et transformé par l'éternel BLANCO, la France ne dispose plus alors des moyens de réagir.
Mais au final, nous sommes déçus, mais qui l'est véritablement ? Car cette défaite était prévue, prédite d'avance. La France a montré qu'elle était incapable de changer, de se faire violence, chose qui s'illustre par une composition d'équipe qui ne satisfait que les gros égos d'une équipe minable. Alors, c'est sûr, ANELKA est sûrement un bon joueur, mais qu'a t-il gagné en Equipe de France pour se permettre de marcher sur le terrain ? Et que dire de RIBERY, qui prétendait sûrement jouer mais qui a prouvé qu'il était moins bon que GOURCUFF à ce poste, derrière les attaquants. C'était pourtant difficile à imaginer. Au moins, le petit Breton a eu l'honneur de fermer sa gueule, et de faire profil bas. C'est tout à son honneur, chose qui visiblement n'a pas été comprise par nombre de pseudo-sportifs dans cette équipe.
Le seul point positif que l'on pourrait retenir, c'est que face à l'échec de toute une stratégie, même DOMENECH a su se montrer humain. Tout comme EVRA d'ailleurs, qui a eu la tâche ingrate, de soutenir des joueurs, peut-être plus pressés de débuter leurs vacances aux Bahamas, que de disputer les phases finales de la compétition la plus prestigieuse du monde. Un choix qui se discute ? Pas vraiment. Un tennisman se bat pour lui, et on ne peut pas lui réclamer grand chose. La différence, ici, c'est que ces sportifs portent un maillot aux couleurs de la France, que des supporters ont payé 5000 € pour assister à une rencontre, par amour.
Tout cela, les joueurs sur le terrain n'ont visiblement pas eu envie de nous en donner. C'est dommage, on était prêt à les soutenir. Et puis, on a toujours su que les équipes de haut niveau sont composées de joueurs au "moi" hypertrophié, mais ça n'empêche pas de gagner des matchs de temps en temps.
Et pour ceux qui persistent à croire qu'il s'agit uniquement de DOMENECH, je soutiens cela, mais uniquement en partie. Ce qui se passe en ce moment, c'est que l'Equipe de France, et désolé pour le parallèle peu respectueux, a le SIDA. La maladie entraîne une perte de résistance, mais rien ne nous empêche de prendre la trithérapie. Mais comme les effets secondaires empêchent de faire des fiestas où le champagne coule à flot, autant attendre qu'un rhume nous foudroie.
Les joueurs auraient dû prendre en main l'équipe, comme en 2006 avec ZIDANE. Ils n'ont ici pas voulu, ou pu, tout dépend des interprétations. En tout cas, ils ne l'ont pas fait, et ça, vu leurs talents, on le regrette.
Je suis bien pessimiste, mais il reste encore une infime chance de qualification. Il faut pour cela au moins battre l'Afrique du Sud. Y arriverons-nous ? Tout comme Christophe DUGARRY, je pense que non. La Coupe du Monde est déjà perdue, peut-être, et même si les miracles existent, si l'on n'a pas compris qu'il fallait battre le Mexique pour se qualifier, je ne vois pas pourquoi on comprendrait face à l'organisateur d'une compétition tellement importante, qu'elle va tout faire pour l'honorer.