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Pays-Bas  2  -  0  Danemark

46' : S. Poulsen c.s.c ( DAN ) - 85' : Kuyt ( PB )

 

 

Encore une de ces rencontres de début d'après-midi où les joueurs ont prouvé tout le mal qu'ils ont à se lancer dans la bataille. Pourtant, ce sont les Pays-Bas, 4e nation du classement FIFA, un des favoris, qui est concerné par le problème.

Tout la rencontre s'est basée sur un rythme plutôt lent. Aucune des deux équipes ne parvient à percuter dans les 30 derniers mètres, ce qui ne laisse au spectateur que le plaisir de décortiquer le comportement des joueurs au milieu de terrain. Et même si ce sont les Oranje qui ont tenu le ballon la plupart du temps, les occasions les plus importantes sont à mettre à l'actif des Danois, avec une tête de BENDTNER, non cadrée, et une frappe forte de ROMMEDAHL au deuxième poteau.

Les Hollandais, quant à eux, n'ont mis en danger SORENSEN, gardien de l'équipe danoise, que sur un coup franc trop haut de SNEIJDER, le joueur le plus actif de l'équipe des Pays-Bas.

 



Mais le début de deuxième mi-temps va sceller le sort des Danois. Restant campée sur ses positions, le groupe scandinave se fait surprendre sur un centre du même SNEIJDER, mal repris de la tête par POULSEN, contré par Daniel AGGER, et qui finit au fond des filets.

Le rythme n'y étant pas, les Danois ne prendront pas le risque de s'aventurer dans le camp adverse, tout comme pour les Pays-Bas. Au cours de la deuxième période, le jeune ELIA entre en jeu et met le feu au côté droit des Danois. C'est sur une de ses pénétrations dans la surface de réparation, pique son ballon, un ballon qui heurte le poteau mais repris par Dirk KUYT. 2 à 0 pour les Oranje.

Le match se termine sur ce score sans autres véritables actions notoires. Au final, la rencontre s'est déroulée dans une certaine langueur, et les Pays-Bas ont profité de leur aisance technique pour faire la différence aux moments les plus importants. On ne peut tout de même s'empêcher de remarquer que les grosses nations, exception faite de l'Allemagne, ont tout de même du mal à poser leur jeu.

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Japon  1  -  0  Cameroun

38' Honda ( JAP )

 

 

 

Encore une très grosse déception pour une équipe africaine, qui avait pourtant toutes ses chances face à une équipe peu en forme, avec trois défaites en match de préparation.

Cela n'a pas empêché le Pays du Soleil Levant de s'imposer, et de manière amplement méritée, contre le Cameroun, équipe menée par un vainqueur de la Champions League, Samuel ETO'O, et qui a semblé transparent sur le terrain. Comme beaucoup de joueurs camerounais d'ailleurs.

Car c'est le Japon qui a dominé cette rencontre. Plus vifs, plus affutés, plus puissants, paradoxalement, les joueurs japonais, à défaut d'avoir accomplit une grande prestation, ont rempli le contrat en battant les Lions Indomptables dans presque tout les domaines du jeu.

 


Et même si la confrontation a elle aussi été très pauvre en occasion, c'est HONDA qui marque le premier et seul but du match, sur un centre précis de Daisuke MATSUI. En deuxième mi-temps, le Cameroun, dirigé par Paul Le Guen, ne parvient pas à installer son rythme dans le jeu. Les joueurs sont toujours pris de vitesse par des Japonais très remuants et actifs. Ces derniers parviendront sur une contre-attaque a touché le poteau du gardien camerounais.

Les dernières minutes de la rencontre seront cependant à l'avantage des Africains, dont la présence se concrétise par une très belle frappe de M'BIA à mi-distance, mais qui s'écrase sur la transversale de KAWASHIMA.

Ce sera tout pour cette fois-ci. Tout comme l'Algérie, le Cameroun n'a pas réussi à jouer, tout simplement. Entre grands ballons imprécis, et de grandes lacunes au niveau des gestes techniques dans la surface de vérité, les Lions Indomptables n'ont pas su imposer leur puissance physique. Il faudra maintenant se débarrasser des Pays-Bas et du Danemark, dont la défense est au point, malgré leur défaite. Cela ne sera pas facile.