Je n'y pense que maintenant, mais il s'agit d'une évidence : chevaucher Epona, c'était quelque chose de tout simplement extraordinaire.

Avant tout, ce qui était génial dans Ocarina of Time, c'était aussi de découvrir pour la première fois une très vaste étendue ouverte au joueur, qu'était la Plaine d'Hyrule. Ce que l'on pouvait apprécier, en comparaison avec par exemple la world map de Final Fantasy VII, c'est l'impression de liberté, de ne plus avoir à suivre bêtement le cours de l'histoire, donner le sentiment d'une exploration sans limites. Bon, il est clair qu'aujourd'hui, ce sentiment n'est plus vraiment présent, devant tant d'évolution technique et l'apparition de titres tels que GTA III, qui ont sensiblement changé la donne.

Ah là là ! Epona ! Elle aussi, une héroïne de jeu vidéo

Mais la nostalgie a ça d'extraordinaire, c'est qu'elle permet de sublimer des objets tellement dépassés. Et un élément contribuait énormément à cette sensation de liberté : la possibilité de chevaucher Epona. Alors, en théorie, il est possible de terminer Zelda sans jamais vraiment croiser ou disposer de la fameuse jument. Mais ce serait vraiment dommage de se passer d'un tel plaisir. Cela a d'ailleurs marqué de nombreux gamers, qui se souviendront pendant très longtemps de cette possibilité, voyager rapidement et librement, de prendre son pied devant une bouillie de pixels.



Le monde d'Hyrule : petit aujourd'hui, mais énorme à l'époque

Je n'ai pas grand chose de plus à dire, si ce n'est que Epona devient un personnage majeur de la série, figurant notamment dans Majora's Mask, où elle était cette fois-ci indispensable, et dans Twilight Princess, où elle était réellement un coéquipier de notre petit elfe vêtu de vert.

Je vous laisse vous remémorez certains souvenirs, et

Sur Ce, See You Next Time I Hope...