Qui aurait pu croire qu'organiser un crêpage de chignons entre les célèbres icônes de Nintendo, allait rencontrer un succès phénoménal ? Certainement pas Masahiro Sakurai, producteur de la version 3DS. C'est la première édition portative de Super Smash Bros, en plus d'une version Wii U en cours de développement. Cette valeur sûre draine par le haut les ventes de consoles du fabricant, il est tout de même étonnant que les précédents modèles de poche n'aient à ce jour jamais bénéficié d'un tel levier commercial. Dans les colonnes de la dernière livraison de GamesTM, le producteur explique les raisons de cette absence :
 
Je ne m'y suis jamais opposé - j'y ai réfléchi, je l'ai même réalisé. Pour être honnête, nous n'avons purement et simplement pas décroché l'opportunité, elle ne s'est jamais présentée à nous. Enfin, de vous à moi, tous nos formats commercialisés avant la GameBoy Advance n'étaient pas assez puissants pour supporter le rendement de SSB.
 
Il est vrai que la GBA avait fait preuve de prouesse technique mémorable avec entre autres titres illustratifs, Street Fighter Alpha Upper de Capcom. Alors pourquoi la GameBoy Advance et la DS n'ont pas hérité d'un volet de Super Smash Bros ? Sakurai botte malheureusement en touche.
 
Qu'à cela ne tienne ! La scène demake fait fit de la bizarrerie des agendas des constructeurs, en particulier Nintendo. Dan Briqueterie, un talentueux artiste-programmeur et fan incurable de cette série, s'est mis au défi de l'adapter sur un émulateur GameBoy. Le discours lénifiant de Masahiro Sakurai vole en éclats face à Super Smash Land. Briqueterie a réussi l'exploit de ménager l'exigence de SSB sur le moins-disant des portables du constructeur... L'illusion fonctionne ici à merveille.
 
Les vérités officielles ont du plomb dans l'aile !