Récemment, je vous ai livré mon approche personnelle quant à cette œuvre que je qualifie de culte dans le cinéma américain des années 80. Je serais même tenté de dire que First Blood (Rambo pour la version française) a marqué toute une génération de par son côté dramatique et sa critique avouée envers un gouvernement changé et en total opposition avec les actes qui ont été menés avant lui.

First Blood s'imbrique totalement entre deux mouvements idéologiques et deux approches culturelles. La guerre du Vietnam a laissé de nombreuses séquelles dans la mémoire collective, mais elle aura avant tout affecté les jeunes combattants partis en héros sous le règne de Kennedy, revenus en bourreaux sous le gouvernement de Reagan. Après avoir enfin vaincu la ségrégation raciale depuis peu, ce retour et cette défaite surviennent pendant l'élan hippie et anti-américain des années 70. La position des États-Unis au Vietnam étant très largement critiquée par sa population demeurée au pays et, qui plus est, la victoire étant devenue plus qu'utopique, c'est tout un peuple qui a tourné le dos à son armée et plus encore, tout une administration qui a abandonné ses combattants.

 

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