Outre la sortie de livres, l'un des grands plaisirs d'un éditeur consiste à mettre sous la lumière de jeunes auteurs talentueux. Lorsqu'un accord est signé entre eux et nous, il s'agit avant tout d'un contrat de confiance. Ecrire un livre est une tâche de longue haleine et demande de l'investissement, mais surtout de l'endurance. Aussi, certains couacs peuvent survenir. Et parfois, l'inverse se produit : un auteur se révèle. Dans le cas du livre consacré à Final Fantasy VIII, nous avons eu le plaisir de voir son auteur, Rémi, s'épanouir comme jamais. Auparavant contributeur pour nombre de nos ouvrages, lorsqu'il s'agissait de traiter de la bande sonore d'un titre ou d'une saga précise (Assassin's Creed, Devil May Cry), il a pris à bras le corps sa nouvelle tâche et s'en est acquitté avec grand talent. Dans ces cas là, et entre nous, on parle alors d'un livre qui "roule tout seul". Le résultat final s'est révélé à la hauteur des nos attentes : un manuscrit de grande qualité, riche, passionant et... rendu en temps et en heure. Encore merci Rémi !

Voici donc une bonne occasion de vous le présenter :

Est-ce que tu peux rapidement te présenter à nos lecteurs ?Je m'appelle Rémi Lopez et les gens me connaissent plus généralement sous le pseudonyme de Laharl, dans la presse jeu vidéo. J'ai intégré ce petit monde en 2006 en travaillant très brièvement pour Gameplay RPG avec l'équipe de Christophe Brondy (Oblivion), qui avait succédé à Jay. Je l'ai ensuite suivi dans la fondation de son nouveau magazine, Role Playing Game, dont on vient de boucler le 40ème numéro.

Depuis quand écris-tu sur le jeu vidéo ?Depuis un bail, en fait. Avant même de commencer à écrire dans la presse, j'avais fait mes armes sur le net, en écrivant essentiellement des critiques d'OST. J'étais tout jeune et je passais la plupart de mes week-ends à décortiquer certains albums parfois en track-par-track, chose que je ne fais plus aujourd'hui. Tout ça s'est professionnalisé par la suite, en devenant responsable de la rubrique musicale de Role Playing Game, dont je m'occupe depuis le premier numéro.

Comment en es-tu venu à rédiger un ouvrage entier sur Final Fantasy VIII ?
J'ai d'abord découvert l'existence du livre sur Final Fantasy VII au détour d'une news sur le web, avant de l'acheter sans me poser plus de questions. Pour moi une telle initiative, peu importe le résultat, méritait qu'on l'encourage et au final, le travail des auteurs m'a beaucoup séduit. Du coup, je me suis dit « pourquoi pas moi ? ». Après avoir participé à la réédition de son ouvrage sur Assassin's Creed et celui sur Devil May Cry (pour parler musique, dans les deux cas), je suis monté voir l'équipe de Pix'n Love sur Toulouse début Février. Ils m'ont alors proposé la rédaction d'un livre sur Final Fantasy VIII,

C'est ton premier livre, est-ce que tu peux nous parler de ton expérience d'auteur ?Tout s'est fait très simplement, en fait. J'ai rapidement eu une idée précise de ce que je voulais faire, du ton que j'allais donner au livre et des thèmes que j'allais aborder. J'ai soumis un premier plan à Mehdi et Nicolas et ils ont accroché tout de suite. À partir de là je me suis fait un planning auquel je me suis tenu et c'est rentré pile-poil dans les délais. Il faut dire aussi que j'ai été très bien épaulé par mes éditeurs, qui ont été fidèles à eux-mêmes tout le long du processus, c'est-à-dire adorables et très pédagogues.

Découvrez l'intégralité de l'interview de Rémi dans le prochain Pix'n News.

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