Cette semaine...

C'est l'histoire d'un mec nul...


 

Un bon "up" pour Mélina Hoffmann, plume aiguisée du BSC News Magazine, qui revisite un classique pour dire ouvertement, compte tenu du recul historique, ce qu'elle pense ! Il y a une poignée de semaine, elle abordait l'Etranger d'Albert Camus, un classique parmi les classique, que j'ai trouvé, pour ma part, définitivement mauvais. On n'a pas le droit d'écrire ça, je sais. L'auteur a reçu un prix Nobel de la littérature pour son oeuvre en 1957, c'est donc qu'il est vraiment génial. Et dire qu'on n'est pas d'accord est aussi "absurde" que peut l'être sa trilogie (l'Etranger - roman -, Le Mythe de Sisyphe - Essai - et Caligula - théâtre)... Je ne sais pas si Mélina pense comme moi, toutefois, son propos rejoint ce que je pense de Meursault, le "héros" du (tout petit) livre : il est nul, ce mec. Mélina écrit : "On éprouve une véritable aversion à l'égard de cet homme qui semble sans coeur, sans état d'âme, dénué d'empathie, indifférent et insensible au monde qui l'entoure, étranger à cette société dont il ne respecte ni les lois, ni les moeurs." Pour rappel, si je me souviens bien, après qu'il a enterré sa mère, il va à la piscine. C'est dire le charisme du gus. Bref, je ne vois rigoureusement pas pourquoi les profs de français insistent pour que nos lycéens réfléchissent l'extraordinaire talent de Camus. C'est à dégoutter de la littérature. On devrait commencer par dire : "Surtout, faites gaffe, c'est l'histoire d'un mec tout nul" ! Pourquoi infliger à des jeunes qui ne lisent déjà pas un bouquin sur un mec qui se fout de tout ! Si encore cela comportait de l'humour... Bon, ok, j'ai encore rien compris, je suis inculte, ... Mais si j'ai besoin d'un prof de français pour chacun des bouquins qui a été écrit avant 1970, je ne suis pas sorti de l'auberge ! En tout cas, je vous invite à lire ce très bon newz culturel qu'est BSC News Magazine. C'est en PDF, gratuit et vraiment bien articulé !

 

Apprendre à dessiner avec sa DS ?

On n'a pas fini d'apprendre avec la DS ! Cette console restera, sans aucun doute, celle qui aura su marier ludisme et pédagogie. Voilà que Nintendo entend nous apprendre à dessiner et à peindre. Si, comme moi, vous taquinez de temps à autre le crayon ou le pinceau, vous ne pouvez qu'être sceptique face à une telle annonce. Quel degré de précision peut-on avoir sur un écran de DS ? Comment un stylet peut-il être aussi efficace qu'un stylo ? Autant de questions qui mériteront une réponse début août. Art Academy : Apprenez pas à pas les techniques de la peinture et du dessin m'intrigue sur le plan du réalisme. On sait que l'écran du haut affichera le modèle à suivre, tandis que celui du bas nous permettra de peindre ou de dessiner... On demande à voir ! Toutefois, ce qui m'intéresse fortement, c'est de pouvoir en apprendre une peu plus sur les grands peintres et dessinateurs. Ok, y'a les livres pour ça... Mais pourquoi pas se cultiver avec la DS ? Car, m'amuser tout en sachant distinguer Albrecht Dürer, Jan van Huysum ou John Constable... Voilà qui me fera me coucher moins crétin ! Mais peut-être le savez-vous déjà ! Autre petite leçon pédagogique : on pourra distinguer les différentes techniques de peintures grâce au contrôle de quantité de peinture sur le pinceau ou l'utilisation d'un brossage à sec... La DS offrira ce qu'elle peut, à commencer par la mémoire (20 espaces libres pour créer, etc.) et le zoom, sans oublier la possibilité rectifier les erreurs facilement !

 

On peut pas être au four et au moulin !


 

L'ennui, quand on fait une Japan Expo, c'est qu'on n'a malheureusement pas le temps de rendre visite aux différents stands. Pourtant, il y en a tant qui méritent le détour ! On aura notamment appris que les Editions IMHO proposaient nos ouvrages sur leur stand ! Imaginez : nous étions disponibles sur trois stands différents. Du jamais vu... On pourrait même inclure nos amis de MO5 dans le lot ! Bref, il y a un événement que j'ai tristement loupé, c'est la Comic Con', et dieu sait que je suis fan de cette autre culture (y'a pas que le manga dans la vie !) qui nous vient des States : les comics et les séries TV US... Et là, autant dire que les choses avaient pourtant été faites en grand ! Parmi tous ces artistes que j'ai manqués et dont j'aurais tant souhaité une signature, il y avait en haut de la liste Jeph Loeb (photo), immense scénariste qui a travaillé sur les plus grandes licences, à commencer par Daredevil, Hulk, Superman, Batman, Catwoman et Spiderman, rien que ça, s'il vous plaît. Mais c'est notamment pour sa plume sur certaines séries qui me fascinent que j'aurais souhaité m'entretenir avec lui : Smallville, Lost et Heroes ! Et quand on sait qu'il commence à filter l'info - non démentie - que le sieur bossait sur son propre projet, un pilote d'une future série... Inutile de vous préciser combien je déplore le fait de ne pas l'avoir croisé... Dans la top liste, on annonçait aussi David Lloyd, qui n'est autre que le co-créateur, avec Alan Moore, de l'extraordinaire V for Vendetta..., dont on aura pu apprécier l'adaptation ciné récemment. V for Vendetta, c'est sans doute l'un des films SF politiques les plus percutants de ces dix dernières années ! Voilà. Comme on dit, on peut pas être au four et au moulin ! Snif, snif... Peut-être une prochaine fois. En tout cas, on pourra dire ce qu'on veut de la Japan et du Comic Con', mais il y avait du beau monde, cette saison encore. Vivement la prochaine !

La bonne affaire : Mario & Sonic aux J.O. d'hiver (DS)

Petite pensée de circonstance en cette semaine de très intense chaleur... Lors de la Japan Expo session 2009, nous étions à quelques mètres du stand SEGA, et je me souviens de ce curieux mélange de sentiments qui ébranlaient l'un des nôtres lorsque nous voyions circuler en boucle les trailers des prochains grands hits de l'un de nos éditeurs fétiches. Certes, il y avait l'extraordinaire sensation que provoquait Bayonetta, avec ces créatures dantesques, mais aussi sa protagoniste sexy, surtout lorsqu'elle invoquait son sauveur. Là, clairement, notre collègue était en extase. Puis, cela enchaînait directement avec une envolée lyrique où l'on voyait poindre Mario et Sonic, côte à côte, prêts à s'envoyer une énorme descente de ski. Là, notre collègue semblait effondré : "C'est la fin d'un temps..." Une époque révolue où Mario et Sonic étaient les plus grands concurrents de tous les temps sur le marché de la console. Là, comme deux bons vieux copains qui ne s'affronteront plus que sur une cartouche ou deux, tout semble définitivement terminé pour SEGA. On a même parlé compromission sur certaines places : "C'est grâce à Sonic & Mario aux J.O. que SEGA essaie de s'imposer comme éditeur", phrases balancées avec un brin de dédain entendu et autres sarcasmes bien sentis. Remettons les pendules à l'heure : déjà, ces Sonic & Mario aux J.O. sont tout à fait sympas (surtout la saison hiverneuse), notamment lorsqu'on y joue à plusieurs et si possible, avec des bambins. Ensuite, c'est grâce à cette "réconciliation hautement profitable" que SEGA continue d'explorer de nouvelles licences, à l'instar d'un Bayonetta (peut-être un chouille décevant sur le plan des ventes mais pas sur celui du gameplay) et à l'instar du prochain Vanquish (sortie fin octobre) qui a l'air des plus nerveux. On oublie  ou critique souvent les impératifs économiques au profit de l'innovation gameuse. Dommage, parfois du moins... Cette petite réflexion pour rappeler que Mario & Sonic aux J.O. d'hiver est dispo pour moins de 20 euros un peu partout. A posséder, ne serait-ce que pour pouvoir incarner les héros des univers Mario et Sonic, enfin réunis pour une bonne dose de fun.

Séb