C'était une belle journée.

Je me suis réveillé avec le goût cuivré du sang au fond de ma gorge. Ma tête tournait encore au rythme de cette maudite musique tzigane. Les bruits de la guerre ont claqué dans mon cerveau toute la nuit. Comme des éclairs.

Ils sont tous fous. Ils sont comme moi. En pire. Je fais tous leurs boulots, les uns après les autres. Je les laisse croire qu'ils dirigent. Mais c'est moi qui mène la danse. Toujours. A chaque instant. C'est moi le héros, ils ne sont que des pantins. Désarticulés. Pathétiques.

Je suis monté tout en haut, en marchant sur des cadavres. J'ai gravi chacune des marches. Je me suis assis sur leur trône de billets et de coke. Dans ma main je les tenais alors. Pendant une seconde. Pendant l'éternité.

Je m'appelle Niko Bellic

Et c'était une putain de belle journée.