C'est le 1er avril 2010, date de farce, que Sony proposa sa mise à jour du firmware de la PlayStation 3 (v.3.21). Avec cette mise à jour, la possibilité
d'installer un système d'exploitation (OS) tiers sur la console,
fonction garantie depuis la sortie de la console, est mise à mal. Nous
pensons par exemple à un OS comme Yellow Dog, par Linux.

Sony s'est arrangé pour supprimer à peu près toutes les
fonctionnalités de sa console quand Linux est installé. En clair, un
utilisateur ne peut plus se connecter sur le PlayStation Network
(impossibilité de jouer en ligne), ne peut plus lire des fichiers avec
des DRM enregistrés sur le disque dur de la PlayStation 3 et subit le blocage
pur et simple de certains jeux et films sur disques Blu-ray.

Impossible, alors, avec une telle sévérité, de ne pas voir la
communauté Linux réagir. Le hacker Geohot s'était attaqué au problème et était parvenu à pallier au problème en recherchant un fichier PUP
précédent (fichier utilisé pour les mises à jour du firmware), à
installer les possibilités retirées de la version v.3.21.

Mais récemment, c'est vers la justice qu'un utilisateur Américain
s'est tourné en déposant une class action, c'est-à-dire une
plainte en action collective. Le motif indiqué de cette plainte est que
le retrait de cette fonctionnalité s'est faite au détriment des clients
de Sony. Si obtenir gain de cause semble difficile, il est à noter qu'un utilisateur Anglais s'est vu rembourser en partie son achat d'une
PlayStation 3 par le site de vente en ligne Amazon en invoquant une
directive européenne qui stipule que le vendeur est tenu de livrer un
produit conforme, soit « propre à tout usage spécial recherché par le
consommateur. », en l'occurrence, la possibilité d'installer Linux.

 

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