Diversement appréciés par les médias spécialisés, démoli par les grands médias généralistes, Stadia semble déjà voué à l’échec commercial. Les indiscrétions alarmantes recueillies par le site Kotaku.com enfoncent même le clou…

Compatibilité kafkaïenne, technique défaillante, ergonomie confuse. Les griefs sont nombreux à l’encontre de la plateforme cloud gaming de Stadia. Le service n’est pas opérationnel en l’état résument les plus agacés. La montagne Google accouche d’une sourie achèvent les adversaires de cette technologie d’avenir. Mais qu’en est-il des précommandes ?

« Google Stadia a été commercialisé aujourd’hui et cela ressemble d’ores et déjà à un flop monumental » , anticipe peut être un peu trop vite Jason Scheier, journaliste émérite de la rédaction de Kotaku.com. Apprécié pour ses informations de première main, celui-ci récidive avec les premières remontées d’exploitation commerciale : « Une personne concernée m’a dit que les précommandes étaient en dessous des attentes » , ajoute le journaliste. Avant de se laisser aller à de grinçantes supputations personnelles : « La question est de savoir si Stadia optera en faveur d’un modèle d’abonnement illimité. Ou tout simplement jettera l’éponge ».

Google est notoirement reconnu par sa manière d’enterrer sans en avoir l’air ses offres commerciales qui ne rencontrent pas le succès. Stadia, too Young to die ? C’est le fond de pensée de Jason Scheier : « Je ne pense pas que Google abdiquera si vite, plusieurs studios propriétaires développent des titres actuellement. Mais je me sens mal à l’aise avec l’idée que Google puisse vendre des jeux au prix fort sur cette chose ».

A sa décharge, le tarif des premiers titres disponibles est désormais connu. La grille tarifaire est fonction du type d’abonnement choisi par le joueur. Les abonnés Pro bénéficieront de rabais appréciables, tandis que les joueurs encore indécis seront rassurés de certains droits d’entrée réduits.

Le géant américain aurait-il ajusté ses tarifs en fonction de la demande annoncée comme atone ? << Ce n'est qu'un lancement, Google pose des jalons pour la suite, lorsque la technologie sera mûre >> , fait remarquer dans les colonnes des Echos.fr,  Tariq Arshraf, analyste chez BearingPoint.