Hello tous,

Aujourd'hui, dans ce post, deux choses à retenir:

1. Au terme de plusieurs mois de noobitude absolue, j'ai enfin réussi à comprendre comment gérer les calques dans Photoshop Elements. Je vous assure que c'était pas gagné d'avance. C'est d'ailleurs pas encore totalement guéri, mais je me soigne, promis.

2. On a beau dire, c'est dans les vieilles marmites qu'on fait les meilleures soupes. Et les meilleures histoires de katana.

J'en viens à m'expliquer. Grand fanatique de jeux de combat devant l'éternel, j'ai bien évidemment craqué pour Soulcalibur 5. Et comme toujours depuis le deuxième opus, je suis resté sur ma faim. Autant j'avais aimé la découverte Soul Edge sur Playstation et dans les salles de jeux, puis craqué devant la version Dreamcast de Soulcalibur que personne n'a oubliée (ah, ces katas que je passais des heures à admirer...), autant je reste dubitatif concernant les suites de ces titres mythiques. Non qu'elles soient mauvaises, loin de là, puisque leur système de jeu se révèle toujours assez profond pour permettre une marge de progression conséquente au joueur, mais parce que le souffle épique n'y est plus. J'ai ressorti ma dreamcast pour m'en convaincre, et rien à dire, les coups d'épées semblaient plus impressionnants à l'époque. Le level design et la modélisation des personnages, également,  contribuaient à faire des titres fondateurs de la saga de véritables petits joyaux. Je ne vous raconte donc pas ma déception lorsque j'ai découvert les niveaux du cinquième opus. Au choix, ils sont flous, tristounets, sombres ou quelconques... J'ai du mal à comprendre les choix de Namco, sur ce coup, qui est en train de tuer la poule aux oeufs d'or.

Mais j'ai l'impression qu'on ne sait plus vraiment mettre en valeur les jeux de sabre comme on savait pourtant si bien le faire avant. Les années 80 et 90 ont été fastueuses, pour le coup, en la matière. Souvenez-vous de ce Budokan qui tournait sur PC, Amiga et Atari ST et qui aura scotché des heures durant les plus anciens d'entre nous. Rappelez-vous Bushido Blade, apparu sur PS1 en 1997, qui savait si bien mettre en valeur l'esprit du samurai. Surtout, remémorez-vous -si vous y étiez- la découverte de Samurai Shodown, l'un des titres les plus emblématiques de la Neo Geo -les deux premiers opus, à mon goût, n'ont d'ailleurs jamais été surpassés en termes de classe et de vivacité. A l'époque (en 1993), j'étais ado, et c'est dans une salle d'arcade parisienne que j'étais pour la première fois tombé sur la merveille. J'y avais passé des heures et des heures, avant de craquer et d'acheter (pour 2000 francs !) la cartouche AES qui m'avait offert du bonheur total des mois durant à la maison. Je vais faire mon vieux croulant, mais c'était le bon temps. Certes, le jeu de SNK ne proposait pas 50 personnages différents, mais chacun des 12 combattants présentait un style distinct, et mis en scène avec un vrai sens du spectacle. Ce qui me faisait craquer : les mini-ralentis qui venaient souligner la réussite d'une attaque surpuissante, les bruitages qui accompagnaient chaque coup d'épée. Samurai Shodown avait réussi, en ce temps-là, à donner au joueur l'illusion d'une véritable surpuissance, grisante manche après manche. A deux, l'affaire était entendue: il n'y avait guère de titre capable de rivaliser avec cette merveille.

Le pire, c'est que c'est encore le cas aujourd'hui. Je ne désespère pas de voir un jour un jeu de sabre renouer avec cette glorieuse tradition, mais force est de constater que pour les maateurs du genre, l'acquisition d'une Neo Geo reste indispensable. Laissez tomber les émulations sur consoles next-gen, au passage : je les essayées, elles sont loin de restituer l'ensemble des sensations que la cartouche AES avait à offrir. Sur ce, je ressors mes joysticks et ma bonne vieille Neo Geo: j'ai les fesses d'un Amakusa à botter...