Castlevania Lords of Shadow 2 vient grossir la liste des titres snobant la Wii U. Cela n’empêche pas le moins du monde au producteur Dave Cox, d’évoquer une célèbre franchise de Nintendo pour inspirer une valeur ludique identique à ce second volet : << Shadow 2 est dans sa structure très proche de Zelda. >> La majestuosité artistique du précédent épisode sublimée par de généreux panoramas graphiques n’avait pas émoussé les critiques pointant le manque de liberté de déplacement accordé au héros. À en croire Dave Cox, le joueur dispose cette fois d’une plus ample autonomie : << progressivement, vous prendrez conscience de votre liberté de décision. De votre dispense à suivre l’histoire [...] vous réaliserez que vous pouvez aller où bon vous semble. >>
 
C’est effectivement un savant dosage entre plaisir de la découverte et sage obéissance aux balises scénaristiques qui régit le mode de fonctionnement de l’univers de Zelda. Un fragile équilibre revendiqué par le producteur, l’amenant à s’enliser dans les sables mouvants de la comparaison assassine : << cela n’a rien à voir avec un GTA où l’on vous jette dans un monde [...] (ni) Batman dans lequel on vous balance un univers sans réelle structure. À nos yeux, l’histoire est fondamentale [...], mais offrir une liberté d’action est tout aussi important. >>
 
La rançon de la gloire...