La technologie x360 n'a pas abattu ses dernières cartes à en croire les propos conjoints de Jim Brown (level designer principal chez Epic) et Waylon Brinck (directeur artistique à People Can Fly). Selon eux, les déclarations entendues çà et là sur le prétendu vieillissement prématurée de la console de Microsoft ont été grandement exagérées. Preuve en est, l'explosif Gears of War Judment représente un saut qualitatif significatif par rapport aux précédents épisodes.

« Je ne me souviens plus si c'est la transition entre Gears 1&2 ou Gears 2&3 où nous avons apporté un millefeuille de modifications à l'UE3 pour obtenir ce résultat » témoigne Jim Brown dans les colonnes de l'OXM. Gears est non seulement un jeu, mais également le curseur technique matérialisant la puissance de la x360. C'est dans les mains d'orfèvre du studio Epic que la console la plus douée de sa génération (dixit l'OXM France) a offert aux joueurs ses jeux maître étalon. Et comme pour lui accorder une retraite avec les honneurs, Waylon Brinck de PcF a versé dans la surenchère « nous avons souhaité créer le jeu le plus intense qui soit. Plus d'ennemis à l'écran, davantage d'action » en ne laissant que peu de temps au joueur pour reprendre son souffle, prisonnier d'un incessant déluge de feu.

Esthétiquement, le jeu a fortement évolué. Le nouveau scénario plonge l'univers post-apocalypse de GoW dans un chaos presque indescriptible. Les ruines, témoignages « d'une admirable architecture » détruites par la guerre laissent dorénavant place au néant, au feu, à la poussière. L'environnement de jeu se veut plus dynamique à l'image « de l'effondrement de grands édifices » et aussi des décors « beaucoup plus denses » ajoute le directeur artistique. Le moteur de rendu mis au point par la talentueuse équipe de People Can Fly « a permis d'ajouter quelques nouvelles fonctionnalités qui nous donne lieu de proposer un éclairage plus dynamique, des zones sombres accentuées, une lumière plus éblouissante ».

Le jeu a également gagné en couleurs. Le voilà plus plus vif à l'écran avec en toile de fond cette dramaturgie restée intacte. A ce jeu petit jeu bien compris du 'ma version de Gears est définitivement la meilleur', le journaliste de l'OXM pose la question piège : « Pas besoin de x720 donc ? ». Ce à quoi Brinck répond sans sourciller : « oui, il y aura toujours un moyen d'améliorer quelque chose ».

source : xboxplorer.com