- Regain d'appétit chez Retro Studios. Non content d'avoir soufflé à la concurrence (Naughty Dog, Vigil Games) quelques brillants programmeurs, le studio de création publie une offre d'emploi aux termes assez explicites sur ses prétentions next gen : "nous recherchons un animateur technique [...] familier des processus techniques de pointe." Le candidat à ce poste "participera à la planification technique et artistique et développera des nouveaux outils de programmation." Bien que l'intitulé de cette annonce ne mentionne aucune référence à la Wii U, Retro Studios n'a jamais fait mystère d'être candidat en lice pour la nouvelle console de salon de Nintendo. Les récents satisfécits de Miyamoto à propos de leur collaboration aux précédents hits ont placé l'équipe au centre des futurs projets d'importance du fabricant japonais.

- Parent pauvre des formats Nintendo, le portail en ligne que Regis Fils-Aimé appelait de ses voeux deviendra bientôt une réalité. C'est ce que laisse à penser l'innocent packaging de Threatrhythm Final Fantasy sur lequel les regards avertis auront remarqué le logo officiel des services online (WiFi). Il s'agit dans un premier temps d'une refonte en profondeur du système de jeu en ligne qui était sous le feu des critiques lorsque celui-ci a été proposé sur Wii et NintendoDS. La stratégie online du constructeur ne sera véritablement connue qu'à l'E3 2012. L'ouverture de son portail à l'image du PSN et XBL sera opérationnel dès le lancement de la Wii U.

Network

- Un nouveau candidat à la thèse de la dématérialisation des consoles se fait jour. Il s'agit du président de Paradox Interactive qui prophétise un radical arbitrage des consommateurs en faveur du téléchargement et de l'émergence de formats ouverts. Ses convictions sont validées par la croissance exceptionnelle des ses revenus tirés du marché numérique. Ils ont bondi de 1,5% en 2006 à 97% en 2011, un résultat record pour le studio suédois jusque là centré sur le développement de jeux de stratégie sur format PC.