Salut les petits loubards crieurs ! Etant donné que ça fait un très long moment que je suis sur le jeu, arrêtant momentanément mes parties pour les reprendre ensuite, à ne plus trop savoir où je me me trouve dans l'histoire, il serait peut-être temps que je parle de ce monument du jeu vidéo qu'est : 

 

DES DEBUTS PROMMETTEURS

Et bien oui, comme tous les opus de la saga Elder Scroll, vous commencez l'aventure emprisonné (je ne dis pas en prison, car dans le troisième épisode, nous sommes sur un bateau, et dans celui-ci, sur une charette). Donc, vous vous réveillez hébétez, embrumé, dans l'incompréhension totale, avec quelques compagnons, fraîchement arrêté par les gardes de Bordeciel, en route vers un destin qui s'annonce plus que funeste. En effet, vos nouveaux "amis" ne semblent pas très optimistes quant au déroulement prochain des événements. Il y a même un rebelle qui vous parle d'éxecution sommaire, c'est dire...

Et en arrivant à votre destination finale, en effet, vous voyez un joli billot maculé de sang, un gigantesque homme arborant une grosse hache rougeâtre et tout une péthore de gardes en armures, semblant être une sorte de tribunal ardent qui aurtait déjà statué sur votre sort. Ouais ! C'est la fête ! ! ! En descendant du chariot, et après avoir entendu quelques insultes gratuites de la part des habitants du patelin arriéré, visiblement heureux de la prochaine représentation, vous voici placé confortablement sur un bout de bois d'une chaleur presque surnaturelle...ou due au liquide rouge et chaud de vos prédecesseurs, près à sentir la lame brûlante vous conduire directement vers les bras reposant de Morphée, et ce pour l'éternité.

Chaque ville ou village comporte ses protagonistes vacant à leurs occupations

C'est à ce moment que, venant de nulle-part, un rugissement de bête se fait entendre, laissant pantois tous les protagonistes de la scène. Après avoir repris quelque peu leurs esprits, et juste avant la sentence fatale du bourreau qui s'impatiente, un autre rugissement revient, suivi, cette fois-ci, par l'auteur de ce dernier... Un beau dragon gigantesque et pas content du tout. Et c'est qu'il commence à enflammer tout ce qui bouge en plus, cet abruti... Non, mais ça ne va pas la tête ! !

 

ENCORE UN ELU ?!

Ni une, ni deux, vous arrivez, non sans l'aide du rebelle, à vous extirper des liens qui vous embêtent, et vous fuyez à toutes jambes (que faire d'autre...). Dans une habitation, temporairement à l'abris du méchant monstre, vous pouvez vous équiper sobrement et apprendre les bases du combat (à se demander pourquoi les gardes vous ont arrêté). En sortant de la ville, enfin ce qu'il en reste, vous débouchez dans une caverne, puis à l'air libre, où votre compagnon d'infortune vous quittera. De là, vous arrivez dans un petit village paisible, où l'arrivée d'un dragon semble laisser tout le monde de marbre.

La boussole, en haut au milieu, est très pratique, mais donne des informations pas très lisibles

Bon, les bouseux ne veulent pas vous croire, allons prévenir un type plus important, un Jarl (chef d'une communauté, si vous préférez)... Et là, ben on vous croit un peu plus, et le patron dépêche toute une armée pour vaincre le dragon qui, comme par hasard, vous a un peu suivi... En défaisant le monstre, une chose bizarre se passe, car vous absorbez l'âme du dragon, ce qui fait de vous...l'enfant de dragon...(papa ? C'est toi ?)...

Revenu dans la ville, le Jarl et sa clique vous conseille d'aller voir des prêtres ermites, nommés les grises barbes, pour en savoir plus sur votre destinée apparemment toute tracée...

 

LA GUERRE DU POUVOIR

Toute cette histoire se passe sous fond de guerre civile entre la garde impériale et les sombrages, des rebelles... Pour faire simple, le haut roi de Bordeciel a été assassiné par un certain Ulfric Sombrage, en utilisant sa voix (un cri pour être plus précis)...c'est du moins ce que les ragots colporteront tout au long du scénario... Mais, pour arranger les choses, les dragons viennent d'avoir l'excellente idée de se réveiller, et donc de menacer de nouveau le monde de Tamriel...

Quand je vous dis qu'il faut aimer la montagne...

Pour rééquilibrer tout ceci, il faut trouver l'enfant de dragon, le Dovahkiin...et ça tombe super bien, puisque c'est vous (tiens donc...). Mais comme vous ignorez vos pouvoirs, mais aussi l'ampleur de votre mission, il va bien falloir passer par la case apprentissage, notamment des cris qui sont, en fin de compte, le langage perdu et oublié des dragons...

Donc, après être passé par l'étape obligatoire dorénavant du choix de personnage, parmi plusieurs race (humain, elfes, lézard, félin, orque, pour faire simple), vous choisirez aussi votre sous-race (disponible pour les humains et les elfes). Chaque race et sous-race ont des attributs bien définis (force, magie, endurance,...) et des capacités innées plus ou moins magiques (résistance aux maladies, aux sorts, capacité de respirer sous l'eau, résistance aux dégâts,...) Bref, un peu comme dans le précédent opus, quoi... Mais ici, les caractéristiques physiques sont un peu plus poussées, puisqu'on peut ajouter des traits plus marqués, comme des tatouages, des cicatrices...Et même rendre notre personnage visiblement aveugle (si, si)... Après un temps plus ou moins long à choisir, sculpter, nommer votre protagoniste à votre guise, l'histoire commence véritablement...(billot, dragon, fuite,...).

Qui dit enfant de dragon, dit adversaire dragon...Et vous allez en bouffer du monstre écailleux...

Et là...et bien le scénario, on s'en fiche une peu... Non, non, ne hurlez pas à l'hérésie (bien que je sois un hérétique), j'entend par là que les activités du soft sont tellement nombreuses, que l'on va mettre l'histoire principale entre parenthèses, et ce pour un bon moment... J'irais même jusqu'à dire, au risque de m'attirer les foudres des internautes, que ces activités sont bien trop nombreuses, on ne sait plus trop où donner de la tête, et le journal de quêtes sera rapidement submergé, vous obligeant à laisser la trame principale de côté pour vous consacrer à votre personnage, le faire évoluer...

 

EVOLUTION DE L'EVOLUTION

Tiens, en parlant d'évolution, vous souvenez-vous du système de points d'expérience du 4ième opus et de la façon de gagner un niveau ? Bien agencé dans sur le papier, voire relativement logique et plausible, les contraintes furent très nombreuses par la suite... Choisir une compétence intéressante ou qui augmente facilement ? Et bien là, ce dilemme ne se posera plus, car toutes vos caractéristiques de base vont augmentées de la même manière, engrangeant ainsi des points d'expérience sans se soucier des choix du joueur. Bien-sûr, vous opterez pour telle ou telle compétence au départ (arme à une main, à deux mains, magie destructrice ou de guérison, armure lourde ou légère,...), mais si vous utilisez une autre compétence, elle évoluera de la même manière que les autres... Et ça, c'est bien, c'est mieux...

Vous pouvez aussi vous déplacer à cheval, ce dernier pouvant escalader un peu mieux que vous les montagnes...

Et puis, plus besoin non plus de dormir pour passer un niveau, ce dernier se fait tout seul, ce qui vous demande d'upgrader l'une des trois compétences principales, à savoir les points de magie, les points de vie ou les points de vigueur, statuant sur votre endurance (poids porté, et surtout capacité à courir ou à donner des coups puissants par le maintien de la touche d'attaque). On ne se prend plus la tête, donc... Et puis, ensuite, vous choisirez une caractéristique à augmenter (enfin, plutôt une nouvelle caractéristique à débloquer) dans un arbre de compétence plutôt dense. Par exemple, dans "arme à une main", vous pouvez débloquer la possibilité de faire plus de dégâtes avec telle ou telle arme...ou alors, dans la compétence "sécurité", vous pouvez choisir d'avoir plus de facilité pour ouvrir des serrures, ou de pouvoir crocheter une porte sans vous faire voir... Bref, tout ceci est complet, mais il faut avoir un certain niveau dans la comptétence pour avoir le droit d'en débloquer certains aspects...

 

ET QU'EST QU'ON FAIT MAINTENANT ?

Bon, j'ai parlé des quêtes annexes nombreuses, et ce n'est pas un euphémisme à la douceur d'une sucrerie. Sérieusement, entre les quêtes de factions, celles des seigneurs Daedras (des sortes de démons), les demandes des Jarls de chaque communauté, mais aussi de la population, les missions mercenaires (des bandits à tuer), sans parler des deux extensions énormes concernant un groupe d'adepte prétendant que vous n'êtes pas l'élu et un autre groupe chasseurs de vampires, il y a de quoi faire... C'est simple, pour donner une idée, je suis à plus d'une cinquantaine d'heures, et je n'ai presque rien fait de la trame principale... Ah oui, il y a aussi les guildes (voleurs, assassins,...) qui demandent, non seulement pas mal de temps, mais aussi de faire des missions sous certaines conditions... Pffff, je peux parler, et sans exagérer, de plus d'une centaine d'heures de jeu...De quoi se lasser...

L'inventaire (oui, je sais, là, c'est le menu d'enchantement) n'est pas très pratique, comparé à celui d'Oblivion...

Surtout que, les quêtes annexes ne se déclenchent pas automatiquement, mais souvent en glanant des infos par çi, par là... Donc, il faut parler aux gens, entrer dans les tavernes, les magasins, les auberges, pour écouter ce que les pnj ont à dire... De quoi bien se mettre dans l'ambiance, vraiment... Mêmes les quêtes daédriques, qui ne se faisaient qu'en trouvant un autel éponyme, dans l'opus précédent, peuvent se déclencher en commençant une demande d'un protagoniste... Qui a dit chronophage ? Ah oui, c'est moi...

 

UN AIR DE FAMILLE

Qu'est-ce qu'on peut faire d'autre dans ce jeu ? Et bien, on peut acheter des maisons (tout comme dans l'épisode d'avant), mais aussi adopter des enfants, deux en tout. En allant à l'orphelinat ou en rencontrant des gosses mendiants dans la rue...

On peut aussi looter dans les cavernes ou forts en ruines alentours, histoire de trouver quelques armes ou armures intéressantes. Car, on peut également fabriquer des items, simplement des armes, armures, jouets pour les enfants, pièces de maison... Mais surtout, on peut s'amuser à enchanter les objets, en utilisant l'autel pour ce faire... Et c'est simple, il suffit de prendre un item enchanté, de le détruire pour apprendre ledit enchantement, puis, au moyen de gemmes remplis d'une âme, appliqué l'enchantement sur un autre objet... Et un conseil, faîtes-le souvent, ça fera rapidement augmenter votre niveau...

L'arbre de compétences est très complet...et très pratique...

Même constat pour l'alchimie, on peut fabriquer des potions ou des poisons, afin de les utiliser ou de les revendre par la suite...Et se faire plein de pépettes... Et si j'oublie quelque-chose, n'hésitez pas à me le dire en commentaire...

 

LA MONTAGNE, ÇA VOUS GAGNE

Autant le dire de suite, si vous êtes allergique aux étendues neigeuses et hautement situées, vous ne serez pas vraiment pote avec ce jeu. Il y a de la montagne partout, et c'est souvent une vraie galère pour trouver un chemin vers les cimes. Et souvent, vouloir passer par des raccourcis n'est pas la meilleure des idées...car la roche nous bloque presque tout le temps...et c'est un peu énervant...

Tout comme dans Oblivion, il y a des sanctuaires Daedras un peu partout...

Graphiquement, que dire de plus, sinon que le jeu est trop beau...de loin en tout cas, car si on s'approche un peu des cailloux plein de neige, on s'aperçoit qu'il s'agit plus de peinture blanche jetée n'importe comment... Et en plus, ça pixélise un peu... Mais je chipotte, car pour un jeu Xbox 360 et PS3, ça a largement de la gueule. Même si les animations sont souvent hachées, et qu'une pléthore de bugs viendront s'inviter à la fête, force est de constater que c'est du bon boulot, comme souvent dans les productions de chez Bethesda... Les personnages, surtout, ont subit un soin tout particulier, ça fourmille de détail, les textures sont riches... Quoique, les décors ne soient pas en reste non-plus... Seule véritable ombre au tableau, il y a un peu de clipping (textures qui apparaissent tardivement), mais bon, ce n'est pas vraiment gênant... A savoir simplement que, l'édition originale sur PS3 bugue dès le début, et voit son frame rate chuter après plusieurs de jeu...défaut, apparemment, corrigé avec l'édition Legendary (avec les extensions, donc...). Sur Xbox 360, je n'ai pas constaté de gros soucis du genre...

Niveau ambiance sonore, c'est magique, tout simplement... Les musiques, épiques, symphoniques, donnent un côté très guerrier au soft. Et la bande originale s'accorde parfaitement avec les situations, que ce soit du combat, de la découverte, du repos... La traduction française est aussi très réussie, c'est vraiment un bonheur d'entendre des voix si bien jouées...dommage que ces dernières soient souvent répétitives, mais bon... Et puis, les lieux sont, pour la plupart, traduit de l'anglais au mot à mot. C'est une pratique que je réprouve d'habitude, mais là,  je dois dire que ça colle parfaitement au jeu...

Les contrôles du soft sont simples et compliqués à la fois. Mention spéciale pour le fait de pouvoir, enfin, utiliser une arme et de la magie en même temps... Cramer un adversaire pour le finir à la hache ensuite, ce n'est que du bonheur... Et puis, les raccourcis manettes sont les bienvenus aussi, plus besoin de passer par les menus, pas très ergonomique au passage, encore et encore... L'intellgence artificielle est revue à la hausse également, les ennemis, humains ou non, se protègent plus souvent, adoptent quelquefois des stratégies en fonction de leurs armes...bref, vous donnent du fil à retorde...un peu... Car, très rapidement, vous serez relativement puissant, mais sachez que, au détour d'une fort, vous pourrez toujours mourir face à un adversaire anodin de prime abord... Par contre, les gardes peuvent toujours vous voir faire des conneries à travers les murs... Les connaisseurs d'Oblivion aimant chaparder ou assassiner dans l'ombre sauront de quoi je parle...

La carte aussi n'est pas très claire...

Si l'histoire n'est pas des plus originales, il faut tout de même dire qu'elle est très bien écrite, puisque bien des pnj ont un background étoffé... Dommage que la trame principale ne soit pas très longue, mais avec autant d'à-côtés, il y a de quoi faire sans soucis... Du coup, la durée de vie est gargantuesque, pour qui aime se promener, écouter tout et tout le monde, façonner un personnage dans les moindres détails... Ouais, une centaine d'heures, au bas mot...

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Comme nous l'attendions, Skyrim, 5ième opus de la saga Elder Scroll, est une tuerie à tous les niveaux... Graphismes magnifiques (si on ne regarde pas de trop près et si on fait abstraction des bugs d'affichage), ambiance prenante, gameplay aux petits oignons, avec des nouveautés plus que bienvenues, histoire intéressante, plein de petits (et de gros) à-côtés... Bref, sans-doute le RPG à l'occidental ultime, pour le moment tout du moins, qu'il faut absolument posséder dans sa ludothèque, même si on n'est pas fan du genre... De plus, la version Legendary regroupe les extensions, donc vous n'avez aucune excuse pour ne pas vous le procurer, même pas le prix...

Hurlement de l'élu : graphismes, ambiance, jouabilité, durée de vie, scénario...tout ça, au top du top... De quoi faire, facile d'accès...

Agonie de dragon : des textures, quelquefois, bof...plein de bugs à la con, pouvant faire échouer une quête...et c'est tout...sinon, ça roule mes cailles ?

 

Graphismes : 18/20

Sons : 20/20

Jouabilité : 18/20

Scénario : 17/20

Durée de vie : 20/20

Sentence

Hors concours

 

Machines : Xbox 360, PS3, PC.

Développeur/Editeur : Bethesda Softworks.

Sortie : 11/11/11 (fin du monde ?)

Genre : RPG/FPS.

Difficulté : plus ou moins, mais paramétrable.

PEGI : 18 +.

Prix : entre 10 et 20 euros, pas plus...

Qui se ressemble : Fallout 3, Fallout New Vegas, Fallout 4, Elder Scroll 4 Oblivion...