Hello les friends ! Pour cette nouvelle rubrique, je vais tenter de vous parler d'acteurs plus ou moins connus ou appréciés. Et pour débuter en fanfare, voici le roi de la (très) mauvaise comédie, Adam Sandler.

 

C'EST L'HISTOIRE D'UN TYPE...

Adam Sandler, de son nom complet Adam Richard Sandler, est né aux Etats-Unis le 9 septembre 1966 à New-York (à deux jours près, dis-donc). Pré-déstiné pour la comédie, il fera souvent le pitre en classe et se produira régulièrement dans les cafés-théâtres lors de sa scolarité. En 1988, il obtient son diplôme des Beaux-Arts, mais sa carrière a débuté réellement un an plus tôt dans le jeu télévisé Remote Control, où il incarnait différents personnages. Puis, il obtient un petit rôle (quatre représentations) dans la série Cosby Show.

Airheads (Radio Rebels), avec Steve Buscemi et Brendan Fraser

Son premier film sera tourné sur un bateau (budget démentiel de...200.000 dollars), pour un concours de Miss Univers. Découvert par Denis Miller, il entre au Saturday Night Live en 1991 comme co-scénariste, puis y deviendra rapidement une guest-star permanente aux côtés de Chris Rock et Mike Myers. Il y composera et y interprétera également ses premières chansons, qui auront quelques succès. Il sera même nomminé trois fois de suite aux Emmy Awards comme meilleur équipier. Mais en 1995, il annonce dans une autre émission qu'il s'est fait viré.

 

PLURI-COMPETENCE

Outre ses talents de comique, Adam a sorti trois albums musicaux.  Ces derniers se soldent par des succès commerciaux et l'un d'eux est même nomminé aux Grammy Awards.

En 1994, après quelques apparitions dans divers films (comme Coneheads, avec Dan Ackroyd), il obtient son premier rôle principal dans Radio Rebels, un film plutôt drôle sur trois crétins fans de hard-rock (avec Steve Bushemi, son ami souvent dans ses films, et la star montante des années 90 Brendan Fraser). Il y joue un batteur pas malin pour deux sous, mais terriblement gentil et sympathique (et avec un sacré sex-appeal).

Dans 50 first Dates (Amour et Amnésie), il va retenter de se faire la belle Drew...

C'est deux ans plus-tard que Sandler gagne un certain succès commercial avec Happy Gilmore, l'histoire d'un jeune hockeyeur à la manque (il ne sait pas patiner, embêtant ça) qui se met au golf, sport qu'il déteste par dessus-tout, possédant un puissant drive de plus de 400 yards. Si les critiques seront assez sympas, le film, quant à lui, va poser les bases de l'oeuvre de notre pote : de la comédie simplette, avec une bonne dose de stupidité et un peu d'eau de rose. Pourtant, les quelques pitreries de Sandler font mouches en général, et on rigole un peu dans ces jeux d'acteurs assez pitoyables.

Ensuite, il enchaîne les succès commerciaux et critiques avec Waterboy (sa plus grande victoire audio-visuelle). Puis, Wedding Singer envahit nos salles obscures, ou il plante un chanteur manqué mais terriblement sympathique des années 80, qui enchante les bals et les mariages. On le découvre avec Drew Barrymore, en serveuse nunuche, mais tellement jolie. Là, les clichés sont légions, mais la petite histoire romantique et prévisible nous prendra tout de même par la main, ne serait-ce que pour les tenues et coupes très...eighties. Enfin, Big Daddy clot cette petite série de prouesses cinématographiques, ou il campe un papa de subtitution bien gauche, mais qui se débrouillera malgré-tout.

 

ET ON EVOLUE

En 2000, il fonde sa boîte de production, Happy Madison. Et c'est avec elle qu'il débutera dans un autre registre de films, Punch Drunk Love. Etant un film assez dramatique, il narre les tribulations amoureuses d'un garçon simplet et timide. Malheureusement, cette incursion n'obtiendra pas le succès, malgré les critiques unanimes.

Avec Christopher Walken, dans Click, où il deviendra un homme gras et détesté de tous

Ensuite, c'est le retour aux films de comédie banals, où il retrouvera quelques acteurs fameux (notamment, Jack Nicholson dans Self Control, un film complètement paranoaïque). Les aventures de Mr Deeds relate l'acquisition miraculeuse d'une fortune par un bouseux (avec Winona Rider), Mi-temps au mitard est un remake pompeux de Plein la Gueule, et Amour et Amnésie est, pour ma part, l'un de ses meilleurs films. On y retrouve Drew Barrymore qui est une jeune femme fort belle, mais surtout fort amnésique. Et notre Adam international y campera un vétérinaire dans un parc aquatique, amateur de femmes en tous genres, mais terriblement amoureux de la petite "oubliette", qu'il devra reconquérir chaque jour (il y aussi Sean Astin en grand-frère bien débile).

Enfin, Click est relativement original, puisqu'il peut télécommander sa vie en accélérant une dispute, en passant un week-end ennuyeux, ou en repassant quelques scènes osées avec sa femme (avec Christopher Walken).

Je ne connais pas les autres oeuvres d'Adam Sandler, donc je préfère ne pas en parler, mais sachez qu'il a produit et joué dans d'autres films, plus ou moins bons (avec encore une incursion dans le drame, A Coeur Ouvert, sur les attentat du 11 septembre).

Dans Happy Gilmore (ou Termina Golf), il risque de faire des folies avec une balle...

Il est marié avec Jackie Titorne, depuis plus de dix ans. Cette dernière fait plusieurs apparitions dans ses films. Il a deux filles, Sadie Madison et Sunny Madeline.

 

Et maintenant, quelques musiques pour apprécier cet assez bon musicien...

 

 

Là, c'est une chanson assez jolie, intégrée dans le film Wedding Singer. Enjoy cette petite vidéo, tirée directement du film...et y'a Billy Idol dedans...

 

Classement de certains de ses films :

- le plus mauvais : Mi-temps au mitard, en simple remake déjà pas fameux.

- le plus drôle : Happy Gilmore, le voir se prendre la tête avec une balle de golf, et surtout se mettre sur la tronche avec Bob Barker (sans parler de la scène du début où il tente de récupérer sa copine par interphones interposés).

- le plus eighties : Wedding Singer, pas mal, mais un peu trop gnan-gnan.

- le plus élaboré : Amour et Amnésie, bien-sûr. Drôle, touchant, ridicule, tout y est...

- le plus triste : A coeur ouvert peut-être, ou Punch Drunk love (quoique ce dernier soit assez spécial).