Au Moyen-Age, la tranquillité d'un petit
village japonais est troublée par les attaques répétées d'une bande de
pillards. Sept samouraïs sans maître acceptent de défendre les paysans
impuissants.

 

Peut-on se dire  cinéphile sans connaitre les classiques d'antan ? J'ai souvent entendu parler en termes élogieux d'Akira Kurosawa , ses œuvres souvent décrite comme des chef d'œuvre intemporels . Mais le "petit jeune" que je suis , élevé au ciné couleur , au son Thx et aux effets spéciaux ILM ne parvenait pas à se motiver à jeter un œil au cinoche de papy !

Mais l'age faisant son office, ma sagesse croissante m'ouvrant les yeux sur la beauté réelle d'une œuvre qui ne se mesure absolument pas par son enrobage technique , j'ai décidé de parfaire ma culture en achetant mon premier Kurosawa.

Du souffle épique sans un brin de CGI !!!!!

 

Surement l'une de mes plus sages décisions en cet année 2011 tant j'ai été subjugué par la force du film . La vérité m'éclatant au visage : " mon dieu , mais ce film en a inspiré tant d'autres !!!!"  Et encore cela ne se limite pas au cinéma... tant d'anime , de mangas ou de jeux vidéo ou l'âme de Kurosawa semble être associée !

Les sept mercenaires, l'une des œuvres inspiré par les sept samouraïs

 

Ces sept samouraïs m'ont marqués. Ces marginaux ne trouvant utilité que par leur sabre en protégeant les paysans des brigands ( ici la fameuse opposition sédentaires/nomades ) et qui retrouveront à la fin de l'aventure leur statut de parasite de la société pour seule récompense m'ont donné une leçon de vie et d'humilité.

3h15 de bonheur , d'humour  ( Toshiro Mifune est tout simplement génialissime en Kikuchiyo ) , d'action et d'émotions qui n'en paraissent au final que quelques minutes. Les sept samouraïs est un pilier du 7eme art. Un film qui m'a définitivement convaincu du bien fondé des éloges faites au maître Kurosawa...Un film qui sonne pour moi le début d'un cycle Kurosawa avec l'achat de yojimbo et la forteresse cachée.

Kikuchiyo ! Mon personnage préféré !