Nom : Eternal Darkness : Sanity's Requiem
Année de sortie : 2002
Support : GameCube
Genre : Survival Horror
Editeur : Nintendo
Développeur : Silicon Knights

Compositeur de la musique : Steve Henifin
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Eternal Darkness : Sanity's Requiem est probablement le jeu qui m'a le plus fait flipper. Loin du traditionnel survival horror partisan de la grosse chasse aux zombies, on a là un jeu qui vient vous chercher là où d'autres n'ont pas osé : votre propre santé mentale, sous couvert de celle des divers personnages que vous incarnez. J'avoue, j'ai failli balancer ma manette plus d'une fois.

Au milieu de l'intrigue, le Livre des Ténèbres Eternelles, un bouquin semblable au Necronomicon de Lovecraft, sur lequel tombe une blondasse nommée Alexandra Roivas, qui enquête en l'an 2000 sur la mort mystérieuse de son grand-père. Le Livre lui apprend qu'il y a 2000 ans, un romain nommé Pius Augustus est devenu un horrible machin immortel qui a plus ou moins donné son âme au nom du livre.

Et le jeu de vous trimbaler à travers les âges et les personnages pour démêler tous les noeuds de l'intrigue.

Musicalement, ça donne ça :

CHOIX N°1 : RAM DAO

Une musique qui n'a rien d'exceptionnel, c'est vrai, mais elle vous met en condition pour vivre une bonne partie du jeu, rappelant les légendes pas très rassurantes qui se racontent sur la Perse Antique. Plusieurs scènes d'Eternal Darkness s'y jouent, dans un temple obscur. Cette musique illustre le 4e chapitre du Livre des Ténèbres Eternelles dans lequel Karim, un jeune persan voulant plaire à sa promise, utilise la Ram Dao, une épée étrange.

CHOIX N°2 : A WAR TO END ALL WARS

La France joue elle aussi un rôle dans le scénario d'Eternal Darkness, quand vous incarnez un jeune laquais (de mémoire Anthony de son prénom) parcourant la cathédrale d'Amiens pour éviter à Charlemagne une mort prématurée suite à un complot.
Amiens devient alors un lieu important du jeu, dans lequel le Livre des Ténèbres Eternelles prend ses aises. Sur cette musique, "A War to End All Wars", vous faites un bon de 1000 ans en avant et vous retrouvez en pleine Première Guerre Mondiale. Vous incarnez Peter, un journaliste chargé de couvrir les nouvelles du front, et faisant halte dans la Cathédrâle amiénoise alors aménagée en hôpital.
De fait, la scène prend un penchant classico-dramatique, et la musique de rappeler celle des FPS à succès qui nous envoient tous au front.

CHOIX N°3 : BLACK ROSE

Je ne me souviens plus quand cette musique intervient dans le jeu, mais c'est clairement la pièce maîtresse de cette OST. Là où toutes les influences se recoupent, où tout évolue en 4 minutes. Elle n'est pas seulement une ambiance ou un accompagnement, elle crée l'histoire.

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On obtient une BO assez classique pour un survival horror, plein d'ambiances, mais sachant rajouter à chaque époque une touche spéciale et intéressante. S'il n'est pas exceptionnel graphiquement, Eternal Darkness a su me captiver, surtout grâce à l'emprise que ce jeu a sur notre mental et sur notre profonde sensibilité de gamer.