Titre : Du nouveau monde

Auteur : Antonin Dvořák

Playlist :

  1. Adagio - Allegro molto
  2. Largo
  3. Scherzo : Molto vivace
  4. Allegro con fuoco

Aujourd'hui je vais vous parlez de musique. De la 9ème
symphonie, mais pas celle que vous croyez, l'autre. Pour nombre d'entre vous, le
titre ne vous dira rien. D'ailleurs, pas de honte, je le confesse, à part les
poncifs du genre, je n'ai pas une culture de la musique classique pléthorique.
J'ai découvert cette pièce grâce à mon père, qui un dimanche matin s'est mis en
tête de copier sa collec' de vinyles de musique classique sur cd (ça date vous
pensez bien). Ce matin là une douce musique m'a sorti de mon lit (dans lequel,
je devais faire ma grasse mat' dominicale avant automoto... humm). C'est ainsi
que j'ai découvert Du Nouveau Monde, d'Antonin Dvořák.

Pourquoi ai-je flashé dessus ? Honnêtement je ne sais
pas trop. Je pense que par sa variété,  par son rythme maîtrisé,  sa prestance, c'est la seule pièce de musique
classique que je peux écouter en entier d'une seule traite, sans jamais m'en lasser. Pour
en revenir à ce que je disais, malgré que cette œuvre soit très connue, elle n'a
pas la popularité  qu'elle mérite (ou
alors, à vous de me dire si vous la connaissiez de nom). Pourtant, on peut dire qu'elle
a eu une grande influence. Un exemple tout bête ? Allons-y, lancez le
troisième mouvement, cela ne vous évoque-t-il pas quelque chose ?

[réponse]

 Une marche, un empereur, des étoiles...

Voilà, maintenant vous saurez. Et la totalité de Du nouveau mondea comme ça un petit air de déjà entendu, pas par plagiat de la part de son
auteur (allez je concède, on y trouve la grandiloquence de Beethoven), mais
bien parce qu'elle a essaimé de ci, de là dans de nombreuses bandes originales,
ou bien sûr réutilisée telle quelle. En l'écoutant j'ai un peu l'impression d'expérimenter
la madeleine de Proust.

Très riche, tout au long de ses quatre mouvements, Du
nouveau monde
nous fait passer par une multitude de sensations ou d'émotions.
Oscillations en parlerait bien mieux que moi, jeune boétien sans formation
musicale aucune, le mieux sera donc de vous inviter à l'écouter. Car finalement
c'est là la force de cette œuvre : Pas besoin de s'y connaitre pour
apprécier, ça s'écoute vraiment tout seul !