Gamin, début janvier était le moment où je faisais mes comptes. Car quand on a des entrées d'argent que pour Noël, le 1 ou le 2 janvier est le moment idéal pour tracer le business plan de l'année à venir.

Définir ses priorités, calculer ce que l'on se fera offrir pour son anniversaire et ce que l'on achetera avec ses propres deniers, voilà qui vous oblige à anticiper méticuleusement. Cette reflexion, qui impose des choix drastiques, rend l'acquisition plus belle. Et quand vous avez des parents hostiles aux jeux vidéos, chaque achat devient en plus une victoire.

Et d'autant plus une victoire car il est rare. Un jeu par an, voire tout les deux ans. Je choissisais toujours mes jeux par rapport à la durée de vie qui devait, vous vous en doutez, être conséquente (avec autorisation de ne jouer que le dimanche matin). Cette contrainte m'a d'ailleurs très vite conduit à privilégier les RPG... Chaque achat, même d'occas' et en loose, était donc la source d'une joie immense. C'est peut être cette rareté qui a forgé ma passion pour le jeu vidéo, chaque partie se transformant de surcroit en acte militant.

Aujourd'hui en ayant un travail, acheter un nouveau jeu peut se faire sur un coup de coeur (ou de tête). C'est certes beaucoup plus pratique mais on perd la joie de l'acquisition devenant un moment banal et avec le démat, le rituel du déballage semble lui-même menacé. 

Enfin, maintenant que je peux jouer autant que je le souhaite (enfin presque) je ne vais pas m'en plaindre et avec la liste de jeux que j'ai à prendre pour 2012, ça ne sera pas du luxe. Bref.

Que vos pouces soient vigoureux et vos réflexes affutés pour cette nouvelle année vidéoludique!

On termine par un redjuice qui va bien. 

H-354.