Certains ne sont pas sans savoir que suite à mon retour d'une galaxie très très lointaine sur StarTour, j'ai replongé, les deux pieds devant, dans le moule Star Wars. Comics, Série, jeux, et bien entendu films, j'avale de la culture galactique comme Sarlaac avale un Fett... C'est d'ailleurs la prélogie qui fut à l'honneur pour mon 4th of May. Un privilège qui m'a révélé des moments plus ridicules que dans mes souvenirs, des moments que je m'en vais partager avec vous ici, maintenant.

NB: SPOILER INSIDE ! 95% de la planète devrait avoir vu Star Wars (oui même la prélogie) mais si tu fais partie des 5% restant, tu es sommé de partir combler se vide cuturelle qui habite ton être. 

 

Numéro 7 : Jar Jar Binks & les Gungans 

Dès sa première apparition, on sent qu'on va avoir droit à du ridicule puissance brute mais assumé. Il parle mal, plus inutile qu'utile, Jar jar arrivera pourtant  à marquer les esprits. Sorte d'Ewoks du Préquel, les Gungans ont laissé leur trace dans la galaxie, mais est-ce pour les bonnes raisons ? 

Pour beaucoup, cet être grotesque est l'une des pires choses qui soit arrivé à Star Wars Prélogie. Si en soit je trouve cela un peu exagéré, il le serait tout autant de ne pas le mentionner. Parfois excécrable, Binks enchaine les gourdes et les maladresses, trait fort de sa personnalité. Et si on pouvait s'amouracher des Ewoks (Coucou PYT), dans l'épisode 6, il est plus difficile d'apprécier les Gungans, même quand l'un d'eux tente sa reconvertion en tant que conseiller de Sénateur. Malgré tout, s'il est une chose de blamer un personnage pour son ridicule, il en est une autre de lui faire porter le fardeau tout entier, d'autant plus, nous le verrons en bas, c'est "Mui mui pire que Gungan Maladroit Missa pense"

Une bataille qui se voulait épique, et soudain..

 

Numéro 6 : i'm singing in the (magma) rain ...

Alors je vous vois venir : "Mais attend, ce combat est le meilleur moment du film, il est ultra épique" toussa toussa. Certes, Lucas a vu grand en nous proposant, au continu, 12 minutes de combat intense, épique, et rythmé. On a ici une prestation sublimé par un Obi-Wan au top de sa forme, et un Anakin laissant libre court à sa colère. On voit certainements les deux Jedi au sommet de leur art, et pourtant...

Pourtant je ne peux m'empêcher à chaque fois de relever un truc : ILS SE FIGHT DANS UN VOLCAN !! (Une planète volcanique si on désir être précis). Certes, je ne suis guère volcanologue, mais il me semble que des effets certains, comme disons, la température, les gaz, les éruptions ponctuelles, etc... tout ça auraient dû avoir raison d'eux à plusieurs reprises. Les Jedi sont fort, c'est un fait avéré (quoiqu'un peu con dans la prélogie), mais de là à résister à des températures avoisinant les 400°C (hors magma) et éviter des effusions de lave hm....Honnêtement, si cela participe à la dimension épique de la scène, et bien que j'adore réellement ce combat (pour sa musique, sa chorégraphie, son ambition) la situation est juste obvisouly too much et manque cruellement de crédibilité selon moi.

Pluie de Magma ? Meh.

 

Numéro 5 : L'amour est dans le pré.

Un gentil héros avec un complexe d'Oedipe qui le poussera à tuer sa femme, laquelle est indirectement, la conséquence de son basculement vers le côté obscur. Si la situation peut faire sourire, c'est pourtant bel et bien un des pans du scénario qui incombe la prélogie. Ceci dit, et comme si le ridicule n'était déjà pas assez pesant par le pitch himself, il a fallu que ce bon Lucas nous pondent des scènes de romance un tantinet nanardesque...

Mention spéciale à la scène dans les Champs de Naboo, où pour on ne sait quelle raison, le jeune Skywalker, de toute sa désinvolture, s'aventurera à surfer sur le dos d'une "Vache" (?) locale de la planète. Un passage priceless qui verra Anakin dévoilé ouvertement son idéal politique un poil totalitaire, mais également rouler bouler gentillement dans l'herbe...

Allons dans les champs parler de politique pour que je te montre mon petit côté sombre...

  

Numéro 4 : Powerful is the Force, not use I must...

Sujet qui fâche à chaque discussion, le combat final de la Menace Phantom à quelque chose de frustrant. Tout particulièrement lorsqu'on arrive au moment où Obi-Wan se retrouve bloqué entre deux barrières énergétique, assistant, impuissant, à la mort de son Maître. 

Une scène qui aurait pu paraitre crédible si l'on est pas accoutumé des pouvoirs Jedi ou qu'on à déjà oublié les 10 premières minutes du film...(Petit rappel, les deux jedi utilise la super vitesse pour s'échappé de deux Droids Destroyers.) POURQUOI, dans toute sa puissance et intelligence, Obi-Wan ne fait pas fit de se pouvoir pour rejoindre en 2 temps 3 mouvements Qui-Gon Jinn ? Certains dirons que c'est pour le film, blablabla, mais on aurait pu trouver un motif plus raisonnable que de vulgaires barrière rouge. Car au final, cela participera à nourrir le mythe des Jedi un peu con-con.. Ah oui, les scène "La Force je t'aime moi non plus" on peut en faire une belle liste...

"Regarde la jolie barrière rouge qui t'empêchera de rejoindre ton pote (et utiliser ta matière grise...)" 

 

Numéro 3 : La chute de Yoda

On entame le Top 3 avec le passage un poil ridicule où Yoda, de toute sa grandeur, avoue sa défaite face à celui qu'on dénomme désormais l'Empereur. Une défaite, si tenté est-on de l'appeler ainsi, qui prouve une fois encore que les Jedi passent pour des moines faiblards et sans convictions dans cette prélogie. Rappel des faits :

Yoda se bat contre Palpatine, le dominant légèrement, en arrivant à un point où il contrôle et renvoie les éclairs du Sith à mains nues. Malheureusement, l'onde qui émanera de ce "contrôle" va entrainer le petit être vert dans une chute un peu douloureuse mais assez quelconque pour un Jedi. Yoda contemple alors sa cape qui virvolte lentement, venant s'accrocher , déchirée, à une barre de fer. L'air démuni, tel superman qui aurait perdu son slip rouge, Yoda s'admet alors vaincu et fuit comme une petite souris. Le Jedi le plus puissant de la Galaxie, celui là même qui représente toutes les vertues et convictions des Jedi, notamment la paix dans la galaxie; abandonne dès le premier obstacle. Courageux mais pas téméraire le Jedi...

"May the Fall be with me..."

 

Numéro 2 : Le Duo Paplatine-Skywalker

Prenez d'un côté un jeune un peu instable, au passé douloureux et parsemé de peur. Ajoutez-y le massacre d'un village sur la conscience et un soupçon de colère bien vilaine. Dans l'autre main, choisissez un politicien aguérri, excellent dans l'art de la manipulation et du mensonge, et avec un goût assumé pour le pouvoir et des desseins un tantinet absolus. Vous avez les deux ? Bien. Maintenant, associez l'un avec l'autre, et attendons de voir de ce qu'il se passe. 

Un pari osé que le conseil des Jedi, pourtant pourvu des plus sages et puissant guerrier de la galaxie, a trouvé bon de prendre. Forcément, ça va mal finir, et éventuellement, le jeune instable se fera corrompre par le puissant politicien. Non mais sans déconner, wasn't it obvious ? Déjà que tout petit, le conseil sentait pas Anakin, qu'en grandissant, leur méfiance à son égard s'est accrue, il a fallu qu'à la fin il le colle au basque de Palpatine ? Seriously people ?? 

 Regardez moi cette tête.. Ca serait écrit son front "BADGUY" que ça ne leur aurait pas sauté aux yeux...

 

Numéro 1 : Anakin Skywalker, l'art de l'Epic Fail

J'adore Dark Vador. C'est un personnage emblématique de la saga, dont la voix formidable de James Earl Jones résonne à chaque fois comme un écho de classe ultime, mélange de puissance et de charisme menaçant. Dark Vador fait d'ailleurs aujourd'hui figure des plus grands méchants du 7ème art; à juste titre. Forcément, avec une telle réputation, annoncer une trilogie basée sur son histoire, sa montée en puissance, il y avait de quoi créer de l'attente...

Quelle n'est pas la déception quand on voit le résultat. Anakin Skywalker, c'est l'élu des Jedi, celui qui est censé ramener l'équilibre dans la Force (j'ai d'ailleurs ma théorie la dessus), le prodigieux pilote et puissant guerrier qui sombra dans le côté obscur. Sur le papier, c'est homérique, mais à l'écran...

Mal écrit, mal joué, Anakin apparait dans la prélogie comme une farce à lui tout seul. Ca commençait pourtant pas trop mal dans l'épisode 1. Le jeun Ani, légitimement triste de quitter sa mère, part pour suivre la voie du Jedi. Le conseil ressent d'ailleurs son potentiel, mais aussi son instabilité. Beaucoup de peur et un poil de colère ne font rarement bon ménage pour un Jedi, et il se voit ainsi refusé son admission à l'Ordre. Un refus qui n'était pas sans compter sur la témérité d'Obi-Wan Kenobi qui promet d'exercer la dernière volonté de Qui-Gon Jinn. 

"I'm gonna be a Jedi and save the galaxy" You little fool...

Quelques années plus tard, arrive l'épisode 2, et c'est là qu'on réalise que c'est mal barré... Agé alors de 16-17 ans, Anakin apparait arrogant et capricieux, pourvu d'une tenue sombre qui annonce la couleur. Outre ce grand classicisme esthétique, voilà que le padawan y va de ses petits regards malsain envers celle qui convoite en secret (à un moment, on dirait qu'il va lui sauter dessus...). Un regard provocateur et insolent, qui va de pair avec son répondant pas toujours complaisant envers ses interlocuteurs, y compris son Maître et ami, Obi-Wan Kenobi. Arrive alors des scènes qui font honneur à notre jeune tête brulée comme le déjeuner dans la navette où il explique sa vision biaisé de la compassion, et in fine de l'attachement. Mais aussi de son abandon à la haine lorsqu'il part à la rescousse de sa gentille môman et massacre sauvagement un village Tusken, jusqu'à sa défaite vaniteuse face au Compte Dooku... Anakin nous apparait dès lors comme un personnage maladroitement détestable. Fâcheux.

Admet que là, t'as une tête de con quand même...

L'avènement de Dark Vador n'améliore en rien le méprit des fans pour le personnage. Ca aurait pu, mais il n'en sera rien. Anakin apparait pourtant plus tempérant et mesuré au début de la Revanche des Sith. Il écoute Obi-Wan et va même jusqu'à jouer l'humilité après l'atterissage "forcé" sur Coruscant. Il a mûrit,  et la mise à mort de Dooku par sa main apparaitra même crédible. Mais dès lors que Padmé apparait, c'est le drame, il retrouve son arrogance, son dédain envers l'Ordre Jedi, et ressombre dans la démesure. Le personnage ira alors batiffolé auprès de son très vieil ami Palpatine, et avec la bénédiction du conseil s'il vous plait. Quelques gémissements et complaintes plus loin, on observe donc la naissance de Dark Vador. Un basculement précipité par la mort de Mace Windu, et qui sera un poil express à mon goût. Une minute avant il est rongé par le remord pour avoir participer à la mort d'un Jedi, la minute d'après il s'en va massacrer les enfants dans le temple...Mokay...

Un poil rapide à mon goût, sa soumission se fait sans résistance...


De part sa position centrale dans la prélogie, le personnage d'Anakin apparait, selon moi, comme la chose la plus ridicule de la saga. La faute à Hayden Christansen ? Pas seulement. Le bougre à su montré par la suite qu'il n'était pas (toujours) mauvais acteur, et je blamerai davantage l'écriture du personnage que l'artiste en lui-même. Alors qu'on aurait pu avoir un protagosite emplit de classe et de charisme, on se retrouve avec une jeune racaille de l'espace, abus de sa personne et qui va tourné Sith car "Maman est morte dans mon rêve, donc je veux pas que toi aussi tu meurs comme ca ma chérie". Dommage, d'autant plus que la série Clone Wars (Comics & GCI) redore un peu le blason, révélant un Anakin sombre certes mais mesuré...

Bien évidemment, si ce billet sert à énumer des points noirs de la prélogie Star Wars, tout n'est pas à jeter. A commencer par une Bande Originale anthologique et d'une Direction Artistique esthétique et singulière (les costumes, l'architecture, les planètes, etc...). Puis l'univers s'enrichit d'une période intéressante avec la Guerre des Clones, mettant en avant des Jedi über class comme disent les jeun's. On assiste en outre à une prestation agréable d'Ewan Mc Gregor, des combats au sabre-laser dantesque, une introduction spatiale spectaculaire dans l'épisode III et tant d'autres choses qui fait, qu'au final, j'y retourne volontier. Mais en y retournant dernièrement, et avec un oeil un poil moins rêveur et enthousiaste qu'avant, je me suis davantage rendu compte des défauts qui parcourt cette trilogie. En espérant que Mickey Mouse arrive à surpasser Maïtre Lucas en 2015...