Rubber c'est gonflé, un "pneu" osé, un "pneu" drole, en tout cas ça à le mérite de faire parler de Mr Oizo, le réalisateur: présentation:

Attention, il va etre question de "Spoiler"  dans ce qui va suivre, vous etes prevenus!

 

Je vous l'avais dit ;P

Donc si vous voulez connaitre la magnifique histoire du pneu tueur, l'histoire la plus incroyable que vous verrez au cinéma, encore plus incroyable que E.T. croisé avec Tintin (Titi... Ce soir, je suis chaud je vous dis, j'enflame le palais des glaces je sens^^) et bien on va commencer par le traditionnel synopsis:

Synopsis : Dans le
désert californien, des spectateurs incrédules assistent aux aventures
d'un pneu tueur et télépathe, mystérieusement attiré par une jolie jeune fille. Une enquête commence.

Le film en lui-même est long, enfin c'est ce que j'ai trouvé, les scenes où le pneu roule sont juste...chiantes, elle sont longues, linéaires, soporifiques, et fréquentes c'est le principale défaut du film (et c'est déjà un gros défaut pour certains, ça fera je pense, partir 90% des gens de la salle). Passé ces moments le film livre une préstation tres correcte, avec de bons acteurs, de bon cadrages, une bonne mise-en-scène, bref sur le plan technique c'est plutot pas mal, surtout si on considere que il a été filmé avec des appareils photos (2 pour etre précis). Sinon il parait que le film est drôle, pour ma part, je n'ai pas beaucoup rigolé, en effet une fois passé la surprise d'avoir comme attraction un pneu psychopathe et télépathe, c'est surtout apres le film, quand on se rappel des scenes que le film a un coté drôle ,décalé, et non-sens.

Maintenant je vais me consacrer à l'exercice difficile de la critique profonde du film, c'est-à-dire tout les messages, images que Mr. Oizo veut nous faire passer, et ça va etre dur parce que je suis pas tres intelligent, ni tres malin en ce qui concerne ces éléments.

Tout d'abord le theme du film (le pneu psychopathe) serait pour ma part une représentation du cinéma indépendant qui aurait pour objectif de faire des films qui transcende l'esprit ( comme le fait littérallement le pneu dans le film). J'en tiens pour exemple la derniere image, celle des pneus et du velo qui arrive a Hollywood, qui donne l'impression de dire " cette fois on va vous niquer, plus questions d'imposer vos standards de merde".

L'histoire en elle même, qui mélange, course-poursuites, enquetes et autres scènes typiques des séries policieres et des polars peut etre considerer plus comme un hommage qu'une critique.

Le gros point qui reste encore un peu flou pour ma part, ce sont les spéctateurs du pneu, et les deux acteurs qui intervienne entre le film et les spéctateurs. Personnellement, je vois évidement les spéctateurs comme une critique des spéctateurs eux-même (captain obvious), ce qui est flou c'est le gars aux lunettes qui les empoisone, je pense qu'il représente les producteurs qui donnent aux spéctateur de la merde (aka la dinde) parce qu'ils on faim et qu'ils n'ont pas assez de volonté pour résister à tout les block busters qu'ils nous servents par dizaines (Transformers, 2012 etc...). On voit qu'il y a un spectateur qui ne se laisse pas prendre par le poulet, c'est un vieux, il connait la chanson et ne se laisse pas faire par le producteur, quand celui-ci lui apporte un repas plus luxueus, sorte de metaphore des films qui se veulent interesants, profond et tout le tralala (Inception par exemple) alors que finalement le but n'est juste aussi que de rasasié l'appetit de l'Homme en quete de show, intellectuel ou non. Ce que j'ai du mal c'est expliquer pourquoi le producteur mange son propre plat empoisonné, est-ce pour montrer que certains producteurs s'etouffe a vouloir endormir le spectateur plutot que simplement lui offrir le spectacle qu'il attend ? je ne sais pas.

Dernier point c'est le flic, il est mi-producteur, mi-acteur, il a un coté un peu clint eastwood, peut-etre pour rappeller aussi que clint a différentes casquettes (acteur, réalisateur). Il se fait tiré dessus, il ne meurt pas; Il connait les horaires de pauses, il sait quand arreter de bosser, bref il connait les regles et les applique à la lettre, d'ailleurs c'est le chef et tout le monde lui obeit même si c'est pas vraiment dans les regles ( il ordonne qu'on lui shoot dessus). Cependant vers la fin, on sent qu'il en a marre des regles, d'abord avec la partie d'echec, le dialogue qu'il a avec son sergent parle assez bien si on l'applique au cinéma et deuxiement c'est quand le spectateur viens toquer à son camion pour lui dire qu'il n'a pas de show et qu'il s'ennuit, comme quelqu'un qui attendrait un film d'un grand réalisateur, alors que celui-ci galere à faire travailler les gens. Du coup il s'enerve, creve le pneu et donne a son spectateur, le show qu'il attendait.

La derniere partie c'est quand le velo, qui est apparament la réincarnation du pneu "blow his mind" au dernier spectateur, qui ne veut rien avoir a faire avec le film, comme ceux qui disent que les indépendants c'est bien mais qui les soutiennent pas ? (refus de s'engager, tout ça).

Voilà les seules idées qui me viennent a l'esprit, mais il reste beaucoup de scene à analyser, comme celle de la télé, celle avec le garçon, celle avec la piscine, plein de scene ou il est surement question d'humaniser le pneu, mais est-ce seulement ça ? ou alors il n'y a rien a analyser et tout ceci n'est que pur non-sens?...

C'est quand il veut, j'attend quelques eclaircicements, Robert et Mr Oizo

Et comme disais Coluche, "Partir c'est crever un pneu"