J'ai profité d'une escapade parisienne (j'y passe de temps en temps), pour faire un tour à Museogames. J'avais déjà regardé le reportage de Gameblog et quelques articles sur le sujet. C'est donc relativement confiant que je suis allé au musée des arts et métiers pour me replonger dans l'histoire du jeu vidéo.

J'y ai même emmené ma femme qui était contente de pouvoir, pour une fois, regarder le jeu vidéo comme un sujet "respectable" au point de mériter un semblant de musée. La mise en scène de l'entrée est sympathique, les murs sont couverts d'écrans affichant les vieilles gloires du loisir. J'ai envie de profiter à fond et je prend mon temps pour observer un amas de vieilles machines exposées derrière d'épaisses grilles. Petite déception. Peu d'explications, un historique très factuel et sans véritable intérêt lorsqu'il existe. Le tout est entassé façon débarras et donc peu mis en valeur et peu lisible. J'ai été content de voir ce matériel chargé d'histoire, mais c'est moi qui ai joué le guide à ma femme pour lui expliquer ce qu'elle voyait devant elle. Ce n'était que le couloir qui menait à la salle principale. Là, deux rangées de consoles alignées et derrière, des écrans géants pour afficher les parties qui se jouent. Peu de monde le jour ou j'y étais.

Une fois de plus, j'ai servi de guide à ma femme pour lui expliquer les consoles et leurs différents attraits. Gros plus, on peut évidement jouer. Même si quelques machines étaient en rade, l'intention est louable. Au fond de la salle, il y a des flèches qui semblent mener vers d'autres horizons. En fait, ce n'est qu'une petite pièce transformée en salle d'arcade vintage. Des bornes fatiguées qui quand elles fonctionnent ne fonctionnent pas toujours à 100% (une seule manette sur deux, un seul lightgun sur deux...). Déception aussi de ce côté.

La consultation du site internet de Museogames est presque plus intéressante ! Le travail de fond est donc bien présent ! Dommage.

En conclusion, si je suis content de constater que l'évènement semble plaire assez pour être prolongé (jusqu'en mars), mais déçu du manque d'ambition de la chose. Evidement, il y a un problème de place et les organisateurs ont donc certainement dû faire avec. Peut être que les éditions itinérantes prévues dans d'autres villes françaises pourront être plus satisfaisantes ? Et vous, comment l'avez vous trouvée ?