(Retrouvez l'entièreté de l'article (Ikebukuro, Harajuku, ..) à cette adresse ! )

Le principe de « Et si on visitait... » est simple, il a pour but de vous faire découvrir une ville, un lieu, ou parfois même un bâtiment au Japon à travers des récits et des photos prises lors de mes séjours. Toutefois, je tiens à préciser que ces articles seront des visites touristiques sans guide, dans le sens où il est très peu question de l'aspect historique et politique du lieu rencontré, en dépit du plaisir des yeux.

Pour ce premier article inaugurant la série « Et si on visitait », nous allons nous tourner vers Tokyo, cette métropole aux milles visages. Ces milles « visages » se traduisent en fait par la pluralité des quartiers, tous différents les uns des autres et chacun ayant son charme. Mais comme toutes les villes de l'archipel, il est possible de les classer en deux catégories : les quartiers « modernes » avec ses gratte-ciels ou ses rues commerçantes et les quartiers « traditionnels » avec ses temples ou les domaines naturels conservés. Cette harmonie entre modernité et tradition est d'ailleurs une des choses qui rend le Japon si attrayant.

 

Akihabara

Qui dit modernité, dit technologie. Or Akihabara est certainement le lieu où est rassemblé le plus de magasins d'électronique par mètre carré. Un centre commercial ne vendant que des produits électroménagers, un grossiste de pièces PC, ou même un vendeur spécialisé en jeux 8 bits, bref on y trouve de tout. Mais Akihabara c'est aussi la culture, ou plutôt la « néo-culture », celle proclamée par les otakus. Ce que j'entends par la néo-culture japonaise est tout ce qui touche aux mangas et animes. Prenons l'exemple du maid kissa (ou maid café), emblème du « moe » qui a connu son essor à Akihabara. Un endroit où l'on peut venir boire un café, tout en étant chouchouté par des serveuses habillées en uniforme de domestique, des maids en somme. On retrouve ainsi un nombre faramineux de libraires mangas et dojins, magasins de figurines ou des maids kissa et cosplay kissa. Un veritable paradis sur terre.

 

Akihabara

Odaiba

C'est en prenant le Yurikamome, un train aérien automatisé, qu'on peut passer de Tokyo vers cette île artificielle qu'est Odaiba. C'est à l'époque d'Edo que celle-ci a été construite, pour but de contrer les conquérants américains, en installant des batteries de canons maritimes. Mais ce sera seulement vers 1995 qu'Odaiba connaîtra une véritable urbanisation, sous une directive qui a pour but d'attirer les tokyoïtes afin de limiter la densité de population importante en centre-ville. C'est d'ailleurs la première chose qui frappe lorsque l'on arrive sur l'île : des rues spacieuses, des places publiques, des buildings qui ne sont pas collés les uns des autres, on est bien loin des encombrements (tant démographiques que spatials) du centre-ville.

 

 

Odaida et son Gundam géant

Shibuya

Avec sa station proposant des dizaines de correspondances et son carrefour le plus fréquenté au Japon, Shibuya est certainement ce qu'on pourrait appeler le carrefour de Tokyo. Grande population oblige, Shibuya est un quartier d'amusement et divertissement où on retrouve divers shopping, game centre mais aussi des magasins 'hot' actifs la nuit. Enfin, une chose dont je ne peux omettre en parlant de ce quartier est la statue de Hachikô, lieu de rendez-vous par excellence et emblème de Shibuya. Pour rappel, Hachikô est un brave chien, connu pour sa fidélité. Son histoire a même été adaptée au grand écran, avec Richard Gear au rôle principal.

 

Hachi-kou, le chien fidèle

Ecrit par Suisha.

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