Un pont. Un homme. Un cheval. Du vent dans les feuilles... Excusez-moi, quand je pense à Shadow of the colossus, j'ai tendance à me transformer en JulienC. Hem reprenons. L'un des jeux que j'aime tout profondément  dans mon petit coeur tout mou; c'est Shadow of the colossus.

                                                        

                                                    Pfeuh, des comme toi j'en bouffe quatre au petit déjeûner

Pourquoi ? Pour la hype bien sûr...ou pas. Venez vous asseoir au coin du feu, Tonton Crito va vous raconter la fois où il a cassé la figure de géants surper...euh...géants.

           

                                                                e que sapelarià Quézac...

         Mon premier contact avec SoTC fut une démo jouable. L'intro que l'on voit ci-dessus est le premier choc qui me traversa de part en part (coquinou que je suis). La solitude, le temps maussade, la relation entre l'homme et son cheval (relation propre bien entendu, hein chacun dans sa chambre/écurie). Bref l'intro me laissa bouche bée. Le combat contre le colosse me laissa bouche cée (ou toute autre lettre de l'alphabet que vous jugerez utile pour vous représenter un sentiment entre la joie la peur et l'admiration). 

               Il me fallait ce jeu. La démo a eu sur moi un effet...difficile à exprimer...

                        

En gros c'est ce que j'ai ressenti en jouant à la démo. Des bisounours sur un bateau en train de m'atomiser.

       Je vais pas revenir sur les nombreuses choses qui ont étées dites sur ce jeu, les multiples interprétations la déchéance du héros bla bla bla don de soi... Bla bla bla... vacuité bla bla bla... Non je vais m'attacher aux points qui m'ont vraiment plu et qui font de ce jeu un souvenir impérissable, ce qui fait de moi quelqu'un d'exceptionnel (un peu comme les Wherters original's)

                    Tout d'abord, j'ai aimé la steppe désolée qui fait office d'aire de jeu. Alors certes elle est aussi déserte que l'intérieur du cervelet de [insérer nom de candidat de Secret Story], mais quelle majesté dans ces décors. La magie opère, c'est indéniable. Pour tout vous dire, ce n'est qu'en reposant mes pattes sales et velues sur le jeu récemment que je me suis rendu compte des chutes de frame rate. Mais sur le coup, quel plaisir. Une lande désolée, des ruines disséminées un peu partout, aucune explication et là, le joueur peut se prendre au jeu de l'imagination (Quel est ce lieu ? Pourquoi des ruines ? Qui a construit ça ? Pourquoi il n'y a plus personne ? Mais où est donc Ornicar ?). Laisser de coté la quête (après tout ca ne va pas tuer la petite dame qu'on doit sauver vu qu'elle est déjà un peu morte) pour se balader dans ces plaines m'a procuré un plaisir roboratif que je n'ai pu retrouver que dans Red Dead Redemption 

                          

 "Les rêveries du promeneur solitaire", la preuve que Jean-Jacques Rousseau à joué à SoTC (au diable la chronologie)

                       Outre le coté purement contemplatif, le détail qui m'a fait dire "Ce jeu je le veux je le veux je le veuxveuxveuxveuxveux...does not compute error system...Blauarghuarghuargh... Ta mère regarde des films de Uwe Boll en enfer..." c'est la musique. Non seulement celle-ci était magistrale, mais en plus, elle se modulait en fonction des situations. Il y avait une piste "AAAAAAAAAAAARGH IL VA M'ECLATER LA TRONCHE !" une piste "HA HA HA ! J'ai trouvé la faille mouahahaha Yo vais t'crever bitch !". Le thème se modulait en temps réel en fonction de la situation dans laquelle on se trouvait. Si le colosse reprenait l'avantage lors du combat, la musique redevenait anxiogène, puis une fois qu'on était en train de crapahuter vers la victoire, la musique devenait triomphale. 

                          

                                     

      Damned il me faut écrire un article, mais les idées ne fleurissent point comme la rosée d'un matin de printemps

                                

                                                  Ouais ! J'ai une idée d'article pour mon blog ! Victoire !!!!

       Je pourrais en écrire des tartines sur ce jeu (Ca ferait un excellent moment nutella) mais point trop n'en faut. Je pourrais vous parler des animations du héros qui sont bluffantes de réalisme ou encore du cheval Agro qui semble si vivant (il envoie Epona à l'abattoir sans la moindre hésitation). Scénaristiquement, le jeu est disparate mais c'est sa grande force. Tout est dans le non dit, tout est dans l'interprétation. SoTC est un de ces jeux que le joueur peut s'approprier totalement. Libre au joueur de comprendre ce qu'il veut de l'histoire. Par exemple, le héros sait il ce qu'il fait ou est il manipulé ? Est-il une victime consentante, ou un crétin un peu naïf ? Qu'on l'aime ou pas, il est indéniable que Shadow Of the colossus est un des jeux majeurs de sa génération, une merveille, assurément.

                                                                                  Bonus de fin d'article