Dès les premiers salaires de mon nouveau boulot que j'ai, je mets un peu d'argent de côté pour ma prochaine console. Je dévore tous les tests qui commencent à fleurir dans la presse spécialisée sur ces jeux aux sprites immenses, à l'animation fluide et à la jouabilité en béton.

N'y tenant plus, je me jette dans une boutique d'import de consoles japonaises, du côté de la porte de Champerret et je rentre un soir, mon butin sous le bras. Avec la bête je m'offre PC Kid et R-Type.

NEC PC Engine - 1990

PC Kid (Hudson Soft)

PC Kid (lire ce test) est une merveille d'ambiance, de jouabilité, de trouvailles. Sur des musiques entrainantes, vous affrontez des ennemis préhistoriques en leur donnant des coups de boule (?!), grimpez aux murs avec vos dents (?!) et avalez des gigots pimentés (?!). Les sprites sont énormes, le scrolling d'une fluidité inconnue à l'époque (même sur Amiga) et la manette à 2 boutons est très réactive. J'ai passé des heures avec ce p'tit bonhomme.

 

R-Type (Hudson soft)

Même si je suis un bille aux shoot'em up, j'ai adoré R-Type, jeu de tir en latéral. La musique est accrocheuse, la jouabilité sans faille, et surtout le timing des vagues d'assaut des vaisseaux ennemis est admirablement réglé. C'est difficile mais jamais décourageant, on est pas submergé mais juste sous pression et le lisibilité de ce qui se passe à l'écran est toujours optimum.

Bilan

Même si je n'ai gardé cette console que durant l'année 90, son souvenir est vivace dans ma mémoire. Elle m'a permis d'apprécier la machine de jeux simple que l'on allume le soir après le boulot pour un petit moment de détente, le plaisir du jeu travaillé jusqu'au bout des pixels et la conception particulière qu'avaient les japonais dans leur création de jeux vidéos.