Nous sommes habitués aux attaques diverses et variées proférées contre le jeu vidéo dans la presse quotidienne française. Et même s'il semble que la télévision commence à traiter de façon plus intelligente notre média, les journaux papiers sont encore loin du compte.

Alors saluons ici l'article du Figaro.com qui en titrant "L'addiction aux jeux vidéo reste complexe et marginale" semble aborder intelligemment  le problème des personnes jouant de manière excessive. On apprend donc dans l'article que les cas susnommés sont rares et ne relèvent jamais de l'addiction, quelle que soit la définition qu'on lui donne. Ouf, nous voilà rassurés !

Suivent ensuite les différentes analyses de différents pontes de la psychologie de l'addiction qui nous expliquent notamment que la situation est loin d'être alarmante en France et ce malgré le discours politique et l'inquiétude des parents: "les 247 cas extrêmes reçus à Marmottan ne sont pas
grand chose au regard des centaines de milliers de joueurs français
enregistrés sur WoW".

L'article n'élude pas pour autant la situation des joueurs excessifs, situation bien réelle au demeurant, et propose des solutions simples de prévention et des pistes pour le soin des joueurs les plus extrêmes.

On ne peut donc qu'apprécier l'initiative du journal de publier un tel article sur son site internet. Petit bémol cependant, l'article dont il est question est immédiatement suivi d'un autre sur le même sujet, "Jeu vidéo: comment encadrer la pratique des enfants." Le titre, dans l'esprit de parents inquiets, pourrait passer pour alarmiste. Le contenu de l'article est lui tout à fait informatif, présentant notamment la norme PEGI et les systèmes de sauvegarde.

Vidéoludiquement,

Arthur