Suite et fin des tests des autres jeux de l'année. Du beat them all, de la plate forme indépendante et HARD-CORE, de la tape et l'un des meilleurs DLC du monde (si, ça existe). Et cette fois j'ai incorporé des prix, comme le matérialiste dégoutant que je suis ! Suivez-moi dans ce nouveau Pifboum Chronicles.

Spider-Man : Shattered Dimensions (PS3/360/PC entre 20 et 50€)
Plate-Forme-them-all sorti le 10 Septembre

En se battant contre Mysterio, Spider-Man a malencontreusement brisé la tablette de l'Ordre et du Chaos. Et quand c'est brisé, une tablette de l'ordre et du chaos, ça se barre dans 4 dimensions. On déconne pas avec ces choses là. Serious Business.
Désormais, c'est au Spider-Man classique, Ultimate Spider-Man, Spidey 2009, et Spidey Noir (si il vous reste des blague sur Banania, c'est le moment) de recoller les morceaux en combattant leurs plus dangereux ennemis. TIN NIN NIN !

4 gameplays, 1 jeu. Généralement, ça sent le ratage. Et bien... Ouon (ou Noui, comme vous voulez). Amazing Spidey, met l'accent sur l'agilité, le combat avec les toiles et pas mal de plate forme, 2099 prend le parti du saut partout et du combat à 200 à l'heure, Ultimate c'est le bourrinage et la puissance pure alors que Noir joue la carte de l'infiltration. Heureusement, les contrôles de base sont les mêmes. La version "normale" et l'ultimate sont les plus agréables à jouer, surtout qu'ils disposent des meilleurs niveaux du jeu (ceux de Sandman et Deadpool respectivement). 2099 est vraiment trop bordélique et l'atmosphère sombre rend certains ennemis difficiles à repérer, sans parler d'un level tour à tour trop simpliste et trop bordélique. Noir se joue comme une version light de Splinter Cell Conviction. Sans le peps et le savoir faire d'Ubi, malheureusement. Bref, un jeu en dent de scie. Mais les fans du héros rouge et bleu sauront apprécier l'ambiance et les références aux 4 séries de comic-books. [6]

Red Dead Redemption : Undead Nightmare (PS3/360 entre 10 et 30€)
Dead Rising chez John Marston sorti en DLC et version boite le 26 Octobre

L'histoire se passe un peu avant les 2 dernières missions du jeu. Une invasion de zombies se déclare et des êtres chers à John ne pensent bientôt qu'à manger des gens... Pour les sauver, il repart sur son cheval afin de trouver une solution au problème des morts-vivants et si possible un remède.

Call of Duty, Scott Pilgrim, bientôt Yakuza. Tous les jeux et leurs mères ont un mode zombie en ce moment (sans parler des jeux entièrement basés sur ces mêmes créatures). Et ça me saoule. Maintenant tout le monde aime ça et se la raconte comme s'ils avaient vu le premier Romero au ciné y'a 40ans "Y'a plus rien de sacré, des zombies qui courent, nan mais sérieusement !".
Et bien, j'ai fermé ma gueule sur RDR, et vite. Premièrement, l'ambiance rappelle sans faute ces films d'horreurs des années 60/70, musique, couleurs, réactions, tout y est. Quand le gameplay change juste ce qu'il faut, ça aide aussi. On se retrouve à viser la tête à la place de n'importe où, l'argent n'a plus cours mais les munitions deviennent une richesse rare et il faut défendre les différentes villes contre les hordes de malfaisants. Le tout en réglant différentes quêtes, majeures ou mineures assez variées pour changer du jeu de base. On s'amuse, on revoit des anciens camarades dans un bon état tout relatif et on s'émerveille de l'atmosphère sombre et pesante qui s'est abattue sur la pampa.
Bref, du bonheur. Si tous les DLC pouvaient être comme ça. [9]

Super Meat Boy (360/PC environ 10-15€)
Plate-Forme HARDCORE sorti le 20 Octobre

Le Dr Fetus a capturé la copine de MeatBoy, Bandaid Girl. Notre héros tout rouge et carré va donc traverser divers mondes, comme une forêt, une usine de sel et même l'enfer pour retrouver sa bien aimée.

C'est simple basique et un peu barré. Un peu comme le jeu. Mais en dehors de toutes ses qualités comme l'univers (qui parodie efficacement divers classiques du JV), son gameplay simple mais efficace, ses graphismes basiques mais détaillés, ce qui définie SMB c'est sa difficulté. Je vais pas vous faire un jeu de mot à la Hulkwabon, mais je vais plutôt vous dire "Nintendo Hard". Chaque niveau est faisable (merci la maniabilité au poil) mais certains vous demanderont une précision et des réflexes surhumains ainsi qu'une très bonne connaissance de l'architecture. Malgré ça, le jeu est assez gentil pour vous introduire chaque nouveau concept du gameplay (scies, missiles, clés, ventilos, etc) en douceur pour finir par tout mélanger et vous faire pleurer. Bref, une courbe de progression rude mais accueillante. En plus d'être extrêmement bien pensé et réalisé avec des centaines de niveaux, Super Meat Boy est un de ces jeux qui vous rend fier de l'avoir fini. [9]

EA MMA (PS3/360 environ 20€)
Rival raté d'UFC 2010 sorti le 19 Octobre.

Si le concept du MMA vous apparait comme inconnu, je vous invite à lire mon test d'UFC 2010. EA tente ici son incursion dans le monde du "Free-Fight" en récupérant les licences et les combattants de StrikeForce et DREAM, les presque concurrents de l'Ultimate Fighting Championship. Pour se démarquer, ils ont aussi eu la riche idée d'incorporer en les règles traditionnellement associées avec le Brésil et le Japon : Des rounds plus longs et des possibilité de stomps, de soccer kicks et autres tatanes dans la gueule au sol.

Et au final, pour un premier essai y'a du bon et du moins bon.
Le bon : Le système de soumission est impec, on sait tout de suite à quel point on est prêt d'échouer ou réussir que ce soit en défense ou en attaque et le mode carrière dispose d'entrainements tout à fait censée et intéressants pour la maitrise du jeu tout en restant faisables. Le système au sol est simplifié pour causer moins de migraines. Également, la possibilité d'orienter sa carrière vers telle ou telle ligue en fonction de ses règles, c'était bien vu.
Le pas bon : Le moteur de jeu et le système de striking sont directement tirés de Fight Night Round 4. Ce qui était bien pour la boxe anglaise ne colle pas au MMA. Les coups sont assez mous et les déplacements ratés. Le système au sol est justement trop simplifié pour être intéréssant. La carrière est parfois gérée de manière incohérente : Quand je perds deux fois de suite, je ne vois pas pourquoi j'aurai un combat pour le titre ensuite.
Et bien contrairement à UFC 2010, on a un jeu simple pour le joueur un peu casual mais assez fan hardcore de MMA pour qu'il apprécie d'autres fighters que ceux de l'UFC. Dommage que les combats ne soient pas si intéréssant que ça à jouer [6]

Splatterhouse. (PS3/360 bon, celui-là est encore cher)
Charclage dans une maison et autour sorti le 26 Novembre.

Rick git dans sons sang dans un sinistre manoir alors que sa copine vient d'être enlevée par un savant fou versé dans l'occulte. Aux portes de la mort, il trouve juste la force de mettre le masque étrange qui l'appelle. Les effets ne se font pas attendre. Il devient aussi baraqué que deux Batistas et quasi invincible. Que les forces du mal se tiennent à carreau, Rick et le masque vont sauver Jenny, en éviscérant un maximum de monstres, si possible.

Les 3 Splatterhouse des années 80/90 n'étaient pas des grands jeux. Le gameplay était basique et rigide mais qu'est-ce que c'était bon de voir un jeu assumer totalement son coté crade et gore. Je me rappelle encore de la première fois que j'explosais un de ces zombies rouge sur le mur avec ma barre de fer. Oh tiens, une poussière dans mon œil.
10ans après, c'est un peu pareil. Autant quand on me dit "Like God of War but" pour Castlevania, je prends le temps d'expliquer que "non". Autant pour Splatterhouse, ouais carrément. C'est le même système de combat à la presque virgule prêt.
"Mais il reste le gore et le crade, zarma !"
Et bien oui, mais quand le sang est déversé à l'hectolitre, que le jeu essaye de faire le plus racoleur possible, au lieu d'être choqué ou amusé, on s'ennuie un peu. Les gerbes de sang ne surprennent plus. A force de voir la même exécution, elle n'a plus rien de choquant... C'est con, au début, j'aimais bien celle qui consistait à sortir les intestins du chien mutant par son cul. Il n'y a vraiment que le masque qui m'a fait rire grâce à ses vannes bidons.
Je suis déçu de Splatterhouse. Un système de jeu peu original, un univers qui rate le coche et un des boss de fin ridicule ne donne pas un bon Beat Them All, même avec un soupçon de nostalgie. [4]