Mes premiers échanges avec une console de jeux ont eu lieu alors que je devais avoir 7 ans. Ma mère et mon futur-ex-beau-père ayant décider de convoler en juste noce dans la région de la choucroute et du riesling, ils m'avaient larguer chez une lointaine tante de ma mère pour une bonne semaine. C'était durant l'été 1984, je peux m'en souvenir parfaitement car le mari de la maisonnée passait ses après-midi à regarder la diffusion des jeux olympiques à la télé. Heureusement, pour occuper mes journées, il y avait une deuxième télé sur laquelle était branchée une ATARI 2600. 


Mattez moi ce packaging qui fleure bon la fin des années 70 avec des photos de gens en pleine joie

                                               
 
L'Atari 2600... Son design high-tech...                                                      Et son FIFA 2009...                   

Bon, par contre, la télé couleur étant, à l'époque, un luxe pour les foyers les plus modestes, je devais me contenter de jouer à 3 ou 4 jeux en noir et blanc. Mais quand on est un môme et qu'on peut faire bouger des gros pixels sur un écran, on ne boude pas son plaisir (surtout qu'à l'époque, j'ignorais que la console pouvait afficher des couleurs) malgré un détail qui me chagrinait : pourquoi diable quand je poussais le stick vers le bas, mon perso montais et vice-versa ??? Pourquoi les commandes étaient-elles inversées ?? Pourquoi un gameplay aussi tordu ??? En fait, même au bout d'une semaine de pratique, j'avais pas compris qu'en fait je tenais la manette A L'ENVERS. Non mais quel con !! Il faut dire que le design de la manette ne permettait pas à mon cerveau fraîchement sorti de l'emballage de saisir le sens du stick. 

 

Remercions tous ensemble ATARI de ne pas s'être lancé sur le marché prometteur de la boussole de survie