"Bienvenue, mes petits , je ne vous attendais pas si tôt ! Laissez moi un peu le temps d'allumer quelques bougies et d'ouvrir mon vieux livre de contes ! Bonté divine, où ais-je bien pu mettre mes lunettes? Ha, les voici. Bien, où en étais-je, déjà? Ha, très bien. Je m'en vais vous conter ce soir l'histoire trépidante du Petit Chaperon Rouge. Installez-vous bien autour de la cheminée,  et laissez votre vieille tante commencer son récit."

 

Mais Avant , un peu d'histoire :

Le petit Chaperon Rouge est un conte de tradition Folklorique et orale. C'est à dire qu'il est retransmis depuis le Moyen-âge de générations en générations par les parents racontant l'histoire à leurs enfants. Le récit n'eût donc jamais été couché sur papier, et ce jusqu'en 1697, année durant laquelle Perrault publiera le conte pour la première fois, dans ses fameux contes de la mère l'oye. C'est alors un conte didactique d'avertissement. C'est à dire qu'il a pour but de mettre en garde les enfants des dangers de la vie, comme on le verra plus tard. Le conte fut ensuite publié en allemagne par les frères Grimm, en une version plus édulcorée et plus "politiquement correcte."
Ces plusieurs versions sont très intéréssantes  , puisqu'elles nous permettent d'observer l'évolution d'un conte d'époques en époques , du moyen-âge, jusqu'à aujourd'hui.
Je m'en vais donc vous conter les trois versions les plus célèbres du conte, dans le sens inverse de leur apparition. C'est à dire la version des frères Grimm, celle de Perrault, puis la version orale du Moyen-âge. Je fais de cette façon pour que les plus jeunes aillent se coucher entre temps, car ça se corse de plus en plus. Bien, place au conte maintenant !

 

Le petit chaperon Rouge par les frères Grimm

IN TECHNICOLOR !

 

Il était une fois une adorable petite fille que tout le monde aimait rien qu'à la voir, et plus que tous, sa grand-mère, qui ne savait que faire ni que donner comme cadeaux à l'enfant. Une fois, elle lui donna un petit chaperon de velours rouge et la fillette le trouva si joli, il lui allait si bien, qu'elle ne voulut plus porter autre chose et qu'on ne l'appela plus que le Petit Chaperon rouge.
Un jour, sa mère lui dit :
- Tiens, Petit Chaperon rouge, voici un morceau de galette et une bouteille de vin : tu iras les porter à ta grand-mère ; elle est malade et affaiblie, et elle va bien se régaler. Fais vite, avant qu'il fasse trop chaud. Et sois bien sage en chemin, et ne va pas sauter de droite et de gauche, pour aller tomber et me casser la bouteille de grand-mère, qui n'aurait plus rien. Et puis, dis bien bonjour en entrant et ne regarde pas d'abord dans tous les coins.
- Je serai sage et je ferai tout pour le mieux, promit le Petit Chaperon rouge à sa mère, avant de lui dire au revoir et de partir.

Mais la grand-mère habitait à une bonne demi-heure du village, tout là-bas, dans la forêt ; et lorsque le Petit Chaperon rouge entra dans la forêt, ce fut pour rencontrer le loup. Mais elle ne savait pas que c'était une si méchante bête et elle n'avait pas peur.
- Bonjour, Petit Chaperon rouge, dit le loup.
- Merci à toi, et bonjour aussi, loup.
- Où vas-tu de si bonne heure, Petit Chaperon rouge ?
- Chez grand-mère.
- Que portes-tu sous ton tablier, dis-moi ?
- De la galette et du vin, dit le Petit Chaperon rouge ; nous l'avons cuite hier et je vais en porter à grand-mère, parce qu'elle est malade et que cela lui fera du bien.
- Où habite-t'elle, ta grand-mère, Petit Chaperon rouge ? demanda le loup
- Plus loin dans la forêt, à un quart d'heure d'ici ; c'est sous les trois grands chênes, et juste en dessous, il y a des noisetiers, tu reconnaîtras forcément, dit le Petit Chaperon rouge.
Fort de ce renseignement, le loup pensa : " Un fameux régal, cette mignonne et tendre jeunesse ! Grasse chère, que j'en ferai : meilleure encore que la grand-mère, que je vais engloutir aussi. Mais attention, il faut être malin si tu veux les déguster l'une et l'autre. "
Telles étaient les pensées du loup tandis qu'il faisait un bout de conduite au Petit Chaperon rouge. Puis il dit, tout en marchant :
- Toutes ces jolies fleurs dans le sous-bois, comment se fait-il que tu ne les regardes même pas, Petit Chaperon rouge ? Et les oiseaux, on dirait que tu ne les entends pas chanter ! Tu marches droit devant toi comme si tu allais à l'école, alors que la forêt est si jolie !
Le Petit Chaperon rouge donna un coup d'oeil alentour et vit danser les rayons du soleil à travers les arbres, et puis partout, partout des fleurs qui brillaient. " Si j'en faisais un bouquet pour grand- mère, se dit-elle, cela lui ferait plaisir aussi. Il est tôt et j'ai bien le temps d'en cueillir. "
Sans attendre, elle quitta le chemin pour entrer dans le sous-bois et cueillir des fleurs ; une ici, l'autre là, mais la plus belle était toujours un peu plus loin, et encore plus loin dans l'intérieur de la forêt. Le loup, pendant ce temps, courait tout droit à la maison de la grand-mère et frappait à sa porte.
- Qui est là ? cria la grand-mère.
- C'est moi, le Petit Chaperon rouge, dit le loup ; je t'apporte de la galette et du vin, ouvre-moi !
- Tu n'as qu'à tirer le loquet, cria la grand-mère. Je suis trop faible et ne peux me lever.

Le Loup tira le loquet, poussa la porte et entra pour s'avancer tout droit, sans dire un mot, jusqu'au lit de la grand-mère, qu'il avala. Il mit ensuite sa chemise, s'enfouit la tête sous son bonnet de dentelle, et se coucha dans son lit, puis tira les rideaux de l'alcôve.

ça suffit les conneries, la vieille.

Le Petit Chaperon rouge avait couru de fleur en fleur, mais à présent son bouquet était si gros que c'était tout juste si elle pouvait le porter. Alors elle se souvint de sa grand-mère et se remit bien vite en chemin pour arriver chez elle. La porte ouverte et cela l'étonna. Mais quand elle fut dans la chambre, tout lui parut de plus en plus bizarre et elle se dit : " Mon dieu, comme tout est étrange aujourd'hui ! D'habitude, je suis si heureuse quand je suis chez grand-mère ! " Elle salua pourtant :
- Bonjour, grand-mère !
Mais comme personne ne répondait, elle s'avança jusqu'au lit et écarta les rideaux. La grand-mère y était couchée, avec son bonnet qui lui cachait presque toute la figure, et elle avait l'air si étrange.
- Comme tu as de grandes oreilles, grand-mère !
- C'est pour mieux t'entendre.
- Comme tu as de gros yeux, grand-mère !
- C'est pour mieux te voir, répondit-elle.
- Comme tu as de grandes mains !
- C'est pour mieux te prendre, répondit-elle.
- Oh ! grand-mère, quelle grande bouche et quelles terribles dents tu as !
- C'est pour mieux te manger, dit le loup, qui fit un bond hors du lit et avala le pauvre Petit Chaperon rouge d'un seul coup.
Sa voracité satisfaite, le loup retourna se coucher dans le lit et s'endormit bientôt, ronflant de plus en plus fort.

 

 

L'ambiance devient carrément malsaine, là.

 

Le chasseur, qui passait devant la maison l'entendit et pensa : " Qu'a donc la vieille femme à ronfler si fort ? Il faut que tu entres et que tu voies si elle a quelque chose qui ne va pas. " Il entra donc et, s'approchant du lit, vit le loup qui dormait là.
- C'est ici que je te trouve, vieille canaille ! dit le chasseur. Il y a un moment que je te cherche...
Et il allait épauler son fusil, quand, tout à coup, l'idée lui vint que le loup avait peut-être mangé la grand-mère et qu'il pouvait être encore temps de la sauver. Il posa son fusil, prit des ciseaux et se mit à tailler le ventre du loup endormi. Au deuxième ou au troisième coup de ciseaux, il vit le rouge chaperon qui luisait. Deux ou trois coups de ciseaux encore, et la fillette sortait du loup en s'écriant :
- Ah ! comme j'ai eu peur ! Comme il faisait noir dans le ventre du loup !
Et bientôt après, sortait aussi la vieille grand-mère, mais c'était à peine si elle pouvait encore respirer. Le Petit Chaperon rouge se hâta de chercher de grosses pierres, qu'ils fourrèrent dans le ventre du loup. Quand celui-ci se réveilla, il voulut bondir, mais les pierres pesaient si lourd qu'il s'affala et resta mort sur le coup.
Tous les trois étaient bien contents : le chasseur prit la peau du loup et rentra chez lui ; la grand-mère mangea la galette et but le vin que le Petit Chaperon rouge lui avait apportés, se retrouvant bientôt à son aise. Mais pour ce qui est du Petit Chaperon elle se jura : " Jamais plus de ta vie tu ne quitteras le chemin pour courir dans les bois, quand ta mère te l'a défendu. "

épilogue:

On raconte encore qu'une autre fois, quand le Petit Chaperon rouge apportait de nouveau de la galette à sa vieille grand-mère, un autre loup essaya de la distraire et de la faire sortir du chemin. Mais elle s'en garda bien et continua à marcher tout droit. Arrivée chez sa grand-mère, elle lui raconta bien vite que le loup était venu à sa rencontre et qu'il lui avait souhaité le bonjour, mais qu'il l'avait regardée avec des yeux si méchants :
- Si je n'avais pas été sur la grand-route, il m'aurait dévorée ! ajouta-t'elle.
- Viens, lui dit sa grand-mère, nous allons fermer la porte et bien la cadenasser pour qu'il ne puisse pas entrer ici.
Peu après, le loup frappait à la porte et criait :
- Ouvre-moi, grand-mère ! c'est moi, le Petit Chaperon rouge, qui t'apporte des gâteaux !
Mais les deux gardèrent le silence et n'ouvrirent point la porte. Tête-Grise fit alors plusieurs fois le tour de la maison à pas feutrés, et, pour finir, il sauta sur le toit, décidé à attendre jusqu'au soir, quand le Petit Chaperon rouge sortirait, pour profiter de l'obscurité et l'engloutir. Mais la grand-mère se douta bien de ses intentions.
- Prends le seau, mon enfant, dit-elle au Petit Chaperon rouge ; j'ai fait cuire des saucisses hier, et tu vas porter l'eau de cuisson dans la grande auge de pierre qui est devant l'entrée de la maison.

Le Petit Chaperon rouge en porta tant et tant de seaux que, pour finir, l'auge était pleine. Alors la bonne odeur de la saucisse vint caresser les narines du loup jusque sur le toit. Il se pencha si bien en tendant le cou, qu'à la fin il glissa et ne put plus se retenir. Il glissa du toit et tomba droit dans l'auge de pierre où il se noya.
Allègrement, le Petit Chaperon rouge regagna sa maison, et personne ne lui fit le moindre mal.

 

petits commentaires personnels :

On peut noter plusieurs choses intéréssantes dans cette version du conte : C'est qu'au final, les loups se font bien plumer. Cette version du conte , destinée aux enfants, est l'exemple typique du tout est bien qui finit bien. La morale de l'histoire est sauve : il ne faut pas quitter le droit chemin, et faire confiance aux loups. Pour un enfant, c'est un peu capilotracté , notez, mais passons. La grand-mère a eu son pinard, le chasseur sa peau, et le petit chaperon rouge est bien contente, parce qu'elle s'est pas fait croquer. Passons désormais à la version de Perrault, moins longue, et moins "correcte"

 

Le petit chaperon rouge par Perrault.

Salut petite, t'es perdue?

Il était une fois une petite fille de Village, la plus jolie qu'on eût su voir ; sa mère en était folle, et sa mère-grand plus folle encore. Cette bonne femme lui fit faire un petit chaperon rouge, qui lui seyait si bien, que partout on l'appelait le Petit Chaperon rouge.

Un jour, sa mère, ayant cuit et fait des galettes, lui dit : Va voir comme se porte ta mère-grand, car on m'a dit qu'elle était malade. Porte-lui une galette et ce petit pot de beurre. Le Petit Chaperon rouge partit aussitôt pour aller chez sa mère-grand, qui demeurait dans un autre Village. En passant dans un bois elle rencontra compère le Loup, qui eut bien envie de la manger ; mais il n'osa, à cause de quelques Bûcherons qui étaient dans la Forêt. Il lui demanda où elle allait ; la pauvre enfant, qui ne savait pas qu'il est dangereux de s'arrêter à écouter un Loup, lui dit : Je vais voir ma Mère-grand, et lui porter une galette, avec un petit pot de beurre, que ma Mère lui envoie. Demeure-t-elle bien loin ? lui dit le Loup.
Oh ! oui, dit le Petit Chaperon rouge, c'est par-delà le moulin que vous voyez tout là-bas, à la première maison du Village. Eh bien, dit le Loup, je veux l'aller voir aussi ; je m'y en vais par ce chemin-ci, et toi par ce chemin-là, et nous verrons qui plus tôt y sera. Le loup se mit à courir de toute sa force par le chemin qui était le plus court, et la petite fille s'en alla par le chemin le plus long, s'amusant à cueillir des noisettes, à courir après des papillons, et à faire des bouquets des petites fleurs qu'elle rencontrait.
Le loup ne fut pas longtemps à arriver à la maison de la Mère-grand ; il heurte : Toc, toc. Qui est là ? C'est votre fille le Petit Chaperon rouge (dit le Loup, en contrefaisant sa voix) qui vous apporte une galette et un petit pot de beurre que ma Mère vous envoie. La bonne Mère-grand, qui était dans son lit à cause qu'elle se trouvait un peu mal, lui cria : Tire la chevillette, la bobinette cherra. Le Loup tira la chevillette et la porte s'ouvrit. Il se jeta sur la bonne femme, et la dévora en moins de rien ; car il y avait plus de trois jours qu'il n'avait mangé. Ensuite il ferma la porte, et s'alla coucher dans le lit de la Mère-grand, en attendant le Petit Chaperon rouge, qui quelque temps après vint heurter à la porte. Toc, toc.
Qui est là ? Le Petit Chaperon rouge, qui entendit la grosse voix du Loup eut peur d'abord, mais croyant que sa Mère-grand était enrhumée, répondit : C'est votre fille le Petit Chaperon rouge, qui vous apporte une galette et un petit pot de beurre que ma Mère vous envoie. Le Loup lui cria en adoucissant un peu sa voix : Tire la chevillette, la bobinette cherra. Le Petit Chaperon rouge tira la chevillette, et la porte s'ouvrit.
Le Loup, la voyant entrer, lui dit en se cachant dans le lit sous la couverture : Mets la galette et le petit pot de beurre sur la huche, et viens te coucher avec moi. Le Petit Chaperon rouge se déshabille, et va se mettre dans le lit, où elle fut bien étonnée de voir comment sa Mère-grand était faite en son déshabillé. Elle lui dit : Ma mère-grand, que vous avez de grands bras ? C'est pour mieux t'embrasser, ma fille.
Ma mère-grand, que vous avez de grandes jambes ? C'est pour mieux courir, mon enfant. Ma mère-grand, que vous avez de grandes oreilles ? C'est pour mieux écouter, mon enfant. Ma mère-grand, que vous avez de grands yeux ? C'est pour mieux voir, mon enfant. Ma mère-grand, que vous avez de grandes dents. C'est pour te manger. Et en disant ces mots, ce méchant Loup se jeta sur le Petit Chaperon rouge, et la mangea.

 

MORALITÉ

On voit ici que de jeunes enfants,
Surtout de jeunes filles
Belles, bien faites, et gentilles,
Font très mal d'écouter toute sorte de gens,
Et que ce n'est pas chose étrange,
S'il en est tant que le Loup mange.
Je dis le Loup, car tous les Loups
Ne sont pas de la même sorte ;
Il en est d'une humeur accorte,
Sans bruit, sans fiel et sans courroux,
Qui privés, complaisants et doux,
Suivent les jeunes Demoiselles
Jusque dans les maisons, jusque dans les ruelles ;
Mais hélas ! qui ne sait que ces Loups doucereux,
De tous les Loups sont les plus dangereux.

 

Petits commentaires personnels :

La version de Perrault, destinée aux adultes, est, elle, carrément plus violente. Le petit chaperon rouge se met dans le lit avec le loup, et se fait bouffer. Comprenne qui pourra. La moralité est également plus abrupte : Il faut que les demoiselles se méfient des loups doucereux qui les suivent dans les ruelles sombres. Bon sang, ça devient gore.
Et parlant de ça, j'ai dégotté pour vous la version Orale du petit chaperon rouge, celle qu'on raconte à ses enfants quand on veut qu'ils fassent des cauchemars toute leur enfance et devienennent instables psychologiquement .

 

Le petiot chaperion rovge, version première.
(Prennez un accent bien moyen-âgeux , style "les visiteurs" pour lire le titre, pour un effet optimal)

Oh, je te vois venir toi.

Cette version est très particulière. Elle commence comme les deux autres, à peu près . Les choses changent lorsque le petit chaperon rouge arrive chez mère grand. Là, ça devient carrément scabreux. Le loup a en effet mangé la grand mère, mais en a laissé un morceau de côté. Quand le petit chaperon rouge offre la vinasse et le beurre au loup, il lui propose de faire un bon repas. Vous voyez où je veux en venir. Il sert le morceau de grand-mère à la petite fille avec un verre de vin , une fois qu'elle est beurrée (au sens figuré, évidemment.), elle demande au loup pourquoi il y'a des dents dans la viande. Et le loup lui répond que ce sont des haricots. Elle les avale un à un. Ensuite le loup la beurre (au sens propre cette fois) et la mange. Fin du rire. Ca déconnait pas à cette époque.

 

Maintenant que tout le monde est bien traumatisé , observons l'influence du petit chaperon rouge à l'époque moderne :

Le petit chaperon rouge, c'est trop Kawaii.

On retrouve des références du conte partout dans le cinéma, la littérature, ou le jeu-vidéo. De façon assez amusante, le rôle du petit chaperon et du loup sont très souvent inversés dans la culture populaire, et on trouve très souvent un petit chaperon très cruel et prêt à saigner le loup pour un oui ou pour un non. D'aucun y verra peut-être l'émancipation et l'évolution du statut de la femme dans la société, mais on est pas là pour une psychanalise. Ca se saurait. Presque toutes les représentations du chaperon rouge sont très glauques et /ou très dégueulasses, parce que les gens d'aujourd'hui aiment bien les choses sombres et torturées .

Ou pas , en fait.

 

Voici ma petite sélection de bouquins et de films en relation avec le sujet :

A voir, si vous ne l'avez pas vu, le film "le petit chaperon rouge." Oui, le vieux en noir et blanc et tout et tout. Le nouveau est très nul à chier. Le film Red Riding Hood par Giacomo Cimini. Oui, c'est un bon vieux film d'horreur de série B, où pour le petit chaperon rouge n'aura jamais aussi bien porté son nom. Hard Candy où le petit chaperon rouge va pousser le loup dans ses derniers retranchements, qu'il le veuille ou non.

L'affiche parle d'elle même.

 

 

A lire également :

La série The Sisters Grimm où le petit chaperon rouge est devenue timbrée après sa rencontre avec le loup. Little Red Riding Wolf, où un petit loup essaie de rejoindre sa mère grand alors qu'une grande fille terrorise toute la région. A lire également le manga Tokyo Akazukin (Qui, accessoirement, est mon manga favori.) ATTENTION. C'est pas pour les petits. C'est gorissime et très dégueulasse. Il y'a de la tripaille et du cul. Mais que demande le peuple, après tout? Si vous êtes assez courageux, cependant, je ne saurais que trop vous le conseiller , c'est excellentissime.

 

Intéréssant, n'est ce pas?

A lire également pour les gens intéréssés : La psychanalyse des contes de  fées est un ouvrage a avoir absolument dans sa bibliothèque. Et il s'agit de mon livre de chevet attitré depuis un bon bout de temps. On y raconte dedans le sens profond de la morale de tous les contes de fées , et comment parvenir à les analyser. Et ça, c'est la classe.

Allez mes petits loups, merci d'avoir écouté radotter votre vieille tante Ashlotte, et à bientôt pour de nouvelles aventures, pour ceux n'ayant pas été traumatisés . Et Attention au loup sur le chemin du retour !